Partant du fait qu'il est totalement inefficace de forcer
par la peur, la loi ou la contrainte un être à évoluer dans le Bien, qu'est-ce
qui peut motiver quelqu'un à le faire ?
Rien, si ce n'est une chose : l'écœurement de la
douleur, de la souffrance quelle qu'elle soit. Alors seulement l'Homme se
tourne vers le Bien. Et lorsqu'il initialise ce mouvement par une pensée juste,
il devient inarrêtable. C’est parce qu'il a « pris conscience » que
ses récoltes n'ont pas toujours été celles qu'il escomptait et l'ont laissées
dans un état de carence, qu’il change… tellement profondément que rien ne peut
arrêter ce mouvement qui plonge ses racines dans l'essence la plus intime de
l'Homme.
Rien d'extérieur ne peut changer cela, car l'Homme sait
qu'il y a la Loi de la Rétribution et qu'une fois celle-ci acceptée, il peut
travailler chacune de ses semailles afin de récolter une meilleure qualité.
Il rétablit le Bien dans sa vie, parce qu'il sait intimement que
ce dernier l'emporte sur le Mal. La Création en tant que tel est le symbole
en constante évolution de la construction, alors que le Mal n'est que
destruction.
Il sait aussi que le Bien est symbole d'évolution,
d'élévation, d'ouverture vers l'autre.
Mais il le sait par un processus éminemment long se
déroulant sur des centaines d'incarnations. Pour qu'il découvre le bénéfice de
l'exercice de sa propre décision au détriment de l'absorption de la
« réflexion toute prête », liée à une structure de pensée, il devra
subir de nombreuses mauvaises expériences afin d'intégrer cela.
Il est fort, car il a renoncé à l'assouvissement de ses
besoins liés à sa nature inférieure, de façon volontaire, et ce, en pleine
conscience. Il ne souffre pas de le faire, il sait intérieurement qu'il est
juste.
Le Bien devient à ce moment l'endroit juste où évoluer.
Jean-Christian Balmat
[1]
Extrait du livre « Rissoi l’Ermite, Celui qui découvrit le chemin vers leMonde Intérieur. Tome 2 », 177 pages.
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