Dans le Livre des Morts, dans la 5ème section
appelée Rostau, apparait une forme pyramidal gardée par deux sphinx en forme de
lion, qui font face au soleil à chaque équinoxe et protègent l’entrée au
royaume de Sokar.
Les couloirs ascendants ressemblent aux passages de la
Grande Pyramide. C’est là où a eu lieu la transformation de l’Osiris que chaque
être humain porte à l’intérieur de lui-même. C’est là où se produit
l’illumination qui le transforme en Horus, le Surhomme immortel. La forme du
lion est elle aussi fortement liée à ce processus d’évolution. Le lion est
l’animal le plus évolué et pour les égyptiens, il représente le dernier moment
d’une conscience d’animal qui évolue vers l’état de Surhomme.
Ces éléments parmi de nombreuses preuves, font de l’emplacement
du Sphinx un lieu particulier et disqualifie l’idée selon laquelle le Sphinx ne
serait qu’un simple monument et la Grande Pyramide un tombeau. Des raisons ont
fait naître la conviction que le pharaon Khephren, qui a régné entre -2520 et
-2484 av. JC est celui qui a ordonner de le sculpter dans un même bloc de
roche.
La première raison est que l’on pense que son visage
ressemble à un statut de diorite noire du pharaon Khephren, qui a été
retrouvée, enterrée la tête à l’envers près du Sphinx dans le temple de la
vallée. Cette statue le représente avec un faucon sur la nuque. En
reconstituant la forme originale du Sphinx à l’aide de l’imagerie numérique, on
peut constater que ses traits sont totalement différents de ceux de Khephren. Il
est reconnu que le Sphinx était appelé Abu-Hol et pendant très longtemps il a
été peint en rouge, couleur de l’Egypte. Avec le temps, ont disparu, le
pectoral fait de pierres semi-précieuses, la barbichette, les couleurs de son
élégant Némés (coiffe des pharaon) ainsi que toutes les plaques de granit blanc
polis de la pyramide de Khephren.
La seconde raison est qu’une stèle sculptée dans la pierre
avec la syllabe Kef écrit sur la 13ème
ligne a été retrouvée entre les bras du Sphinx. Selon les égyptologues
traditionnels, ceci permet d’attribuer la construction à Khephren. La stèle a
été réalisée sous le règne du pharaon Touthmôsis 4, entre -1401 et 1392 av. JC
pour commémorer la restauration du Sphinx grâce à laquelle on put retirer le
sable qui le recouvrait jusqu’au cou. La stèle indique que le Sphinx est la
personnification d’un grand pouvoir magique qui a existé à cet endroit depuis
le début des temps, depuis le Zep Tepi. Son texte di que quand il était très
jeune Touthmôsis 4 a vu le Sphinx en rêve et que celui-ci lui a promis qu’il
deviendrait pharaon s’il le faisait d’ensabler. En vérité elle ne donne aucune
indication sur celui qui a ordonné sa construction. Il n’y est fait aucune
mention de Khephren comme bâtisseur du Sphinx. Il fut sûrement l’un des
restaurateurs qui comme Touthmôsis 4 ont enlevé le sable qui l’avait recouvert
au court du temps.
Une autre pierre sculptée, appelée la stèle de l’inventeur, retourné
dans Gizeh par Auguste Mariette, indique que le pharaon Kheops, le prédécesseur
de Khephren, a ordonné la construction d’un temple à côté du Sphinx. Ce qui
prouve que le Sphinx existait déjà et que son successeur ne peut pas l’avoir
construit.
Pourtant cette stèle n’a pas été reconnue par les
égyptologues orthodoxes qui considèrent qu’elle n’est pas d’époque car le style
ne correspond pas à celui en usage sous le règne de Kheops,
En réalité le Sphinx est resté enterré dans le sable durant
des milliers d’années. Plusieurs souverains bienveillants ont ordonné de le
nettoyer. Il était alors désensablé pendant quelques temps mais on le
négligeait de nouveau. La direction de ses yeux est une autre clef pour
comprendre son mystère. Sa tête d’homme fait face à l’Est. Il a ainsi contemplé
le lever du soleil pendant des milliers d’années. Ses yeux montrent intentionnellement
et avec précision un point de l’horizon : là où le soleil se lève les
jours d’équinoxe, le vrai Est, le point de passage dimensionnel. La variation
de l’angle de la ligne imaginaire qui en passant par le soleil réunit
l’équinoxe de printemps et l’équinoxe d’automne, est aujourd’hui utiliser pour variation
d’angle ou précession des équinoxes tout au long de la grande année cosmique.
Son angle varie de 1° en 72 ans, de 30° en 2160 ans et de 360° en 25'920 ans. Elle
marque l’année cosmique, le cycle qui détermine les réincarnations de l’homme
et la survenue de cataclysmes périodiques. A partir de l’emplacement exact du Sphinx
des scientifiques américains ont reconstitué la sphère céleste en calculant
avec un ordinateur la position de la Terre sur l’écliptique, il y a 12'960 ans
et le déplacement du système solaire. Ils ont confirmé qu’à cette époque, au
point exact vers lequel regarde le Sphinx, le vrai Est de l’horizon, a une
latitude de 30° se levaient chaque nuit
les étoiles de la constellation du Lion. Le Sphinx regardait à l’horizon
les étoiles du signe zodiacal du Lion, la constellation que le système solaire
traversait à ces temps-là. Ces travaux confirment donc le message que le Sphinx
veut nous transmettre sur le temps, sur sa forma symbolique et sur son
emplacement précis. Au même moment à 90° au Sud, se trouvait la constellation
d’Orion, à 9° sur la ligne du méridien Nord-Sud. Et Sirius, l’étoile la plus
importante pour les égyptiens, car son apparition annonçait la cru du Nil, se
trouvait exactement à 14° à gauche du méridien.
La date que le Sphinx nous indique, le début de la nouvelle
civilisation, le Zep Tepi, est confirmée par la relation entre sa forme
symbolique et la constellation zodiacal de Lion d’une part et de la
constellation polaire d’Hercules d’autre part. La direction de ses yeux
indiquant l’équinoxe printanière au lever du soleil et la constellation du Lion
la nuit fait de lui une horloge astronomique tout à fait exacte. Son
emplacement a été choisi avec une grande précision pour en faire le porteur
d’un message à l’attention de tous ceux qui à l’avenir chercheraient la vérité.
Il nous dit que le cycle le plus important pour l’homme est l’année cosmique et
nous montre un emplacement du réseau électromagnétique de la planète.
Il y a un autre élément du Sphinx qui confirme le Zep Tepi, le
moment où le Sphinx a été construit. C’est une preuve d’origine géologique et
climatique. En 1960, le mathématicien
René Schwaller, a déclaré que le corps de lion du Sphinx montrait des signes
d’érosion provoquée par la pluie. Cette révélation fut accueillie avec stupéfaction
car il est connu que le Sphinx a été enterré dans le sable jusqu’au cou, 90% du
temps pendant les 4500 dernières années. Depuis l’an 2500 av. JC, la date où on
a coutume d’admettre qu’il a été construit par le pharaon Khephren, seuls
quelques souverains bienveillants se sont donné la peine de le restaurer,
faisant enlever le sable qui le recouvrait. L’un des derniers désensablements
fut ordonné par Napoléon quand il était en Egypte. Ainsi comment pourrait-il
montrer des signes d’érosion provoquée par la pluie ? En outre, il a été
prouvé que le climat en Egypte, a été le même pendant ces 4500 ans :
aride, sec, avec des pluies rares. Les scientifiques nous disent que le
changement climatique radical qui est survenu dans la région à la fin du
pléistocène[1] la progressivement transformé en désert que
nous voyons maintenant. Cela signifie que la pluie qui a érodée le corps du
Sphinx pourrait seulement être tombée entre les années -10'960 et -5000 av. JC
quand le plateau de Gizeh s’est transformé en désert de sable et que le Sphinx
a été enterré jusqu’au cou, protégé du temps.
Une expédition de l’université de Boston a vérifié que les
signes d’érosion ont été provoqués par la pluie et ont déterminé que ces
profondes crevasses ont mis des milliers d’années à se former.
Ceci confirme l’antériorité du Sphinx et relance le débat
sur la date de création de cette civilisation, point sur lequel les égyptologues
orthodoxes ne sont pas parvenus à s’accorder. Il nous reste très peu de traces
des monarques égyptiens et celles qui restent ne sont pas toujours reconnus. Le
papyrus de Turin et la galerie des cartouches dans le Temple d’Osiris, à Abidos,
énumèrent le nom des pharaons dont l’existence est avérée. On attribue
l’unification de l’Egypte vers l’an -3000 av. JC au légendaire roi Mènes dont
le nom apparait sur la tablette de Narmer. Selon l’histoire officielle, il
aurait ainsi donné naissance à la première dynastie de pharaons mais ces
inventaires comme celui dressé par le prêtre Maneto en l’an -300 av. JC, dans
son histoire de civilisation égyptienne, remonte en réalité plus loin dans le
temps. Faisant référence à des souverains antérieurs, qui ne sont pas
aujourd’hui reconnu, car ils sont considérés comme des mythes irréels. Ce sont
les Shemsu Hor, les disciples d’Horus, des ancêtres divins, des êtres éclairés
qui ont gouverné l’Egypte pendant 13'900 ans. Puis vient le tour des Acu ou
hommes sages, d’autres monarques exceptionnels qui d’après ses documents ont
dirigé l’Egypte pendant 11'000 ans, avant l’avènement de pharaons qui régnèrent
durant 30 dynasties. Cela signifie qu’il y a avait une civilisation en Egypte
avant même le déluge universelle pendant le cycle atlantidéen, avant le Zep
Tepi et le commencement d’un nouveau cycle intégrant les connaissances
antérieures. Ceci explique aussi un des incohérences de l’histoire officielle qui
fait débuter la civilisation égyptienne vers l’an -3000 av JC. Il est
inconcevable que l’art, la science, les techniques d’architectures et
l’écriture hiéroglyphique ait pu être aussi développé dès cette époque.
Certaines des réalisations des premières dynasties, surpassent les
développements ultérieurs. Il est dur de comprendre comment le site de Saqqarah,
avec ces briques travaillées, ces décorations en céramique très raffinées, ses
détails architecturaux harmonieux, ses colonnes et ses pyramides capables de
résister durant des milliers d’années a pu surgir soudainement du néant. C’est
comme si notre civilisation actuelle avait subitement construit une navette
spatiale sans jamais avoir connu les avions de toile, le DC3 ou les vols Gemini
qui conduisirent l’homme sur la lune. Il est clair que la civilisation
égyptienne à hériter du savoir accumulé durant le cycle précédent et qu’elle a
été guidée dès son commencement par une caste sacerdotale d’êtres très évolués
spirituellement comme l’attestent les découvertes archéologiques retraçant la
liste des souverains égyptiens. Ceci confirme également que le Sphinx a été
sculpté dans la pierre par les prêtes de l’école de mystère de l’Œil de Horus
immédiatement après le déluge universelle durant la période prédynastique. Le
Sphinx est une sculpture gigantesque. Construite en un seul bloc, pour résister
à l’épreuve du temps. Sa forme symbolique a été minutieusement étudiée pour en
faire un point de rencontre astronomique. Il se trouve précisément sur un nœud
diamagnétique de la planète, indiquant la présence de forces énergétiques
planétaires là où la Grande Pyramide a été construite.
La direction de son regard vers un point précis de l’horizon
où le soleil se lève les jours d’équinoxe montre l’importance de la porte de Maât,
l’entrée du royaume de Sokar au moment d’équilibre entre le jour et la nuit.
Dans cet univers de contraste, c’est seulement grâce à cet équilibre entre la
lumière et l’obscurité, entre deux extrêmes, que l’unité peut être réalisée.
Ce niveau de compréhension ne peut être atteint qu’en
évaluant les résultats de décisions prises au cours de nombreuses incarnations.
Pour trouver la Voie du respect et de la tolérance, de la paix et de
l’harmonie.
Tous les temps de la civilisation égyptienne ont porté ce
message. Le chemin du perfectionnement par la réincarnation pour atteindre
l’illumination était le fondement de leur foi.
Le Sphinx montre également que la civilisation égyptienne
remonte à très longtemps. Au commencement du monde nouveau, le Zep Tepi, il y a
12'900 ans quand les étoiles de la constellation du Lion, brillaient en face de
lui. Le Sphinx rappelle l’existence de l’année cosmique, le cycle le plus
important pour l’humanité. Il confirme que la civilisation atlantéenne a
vraiment existé. Il incarne la certitude qu’il existe une sagesse supérieure.
12 constellations du zodiaque
|
Période correspondante
|
Faits marquants
|
Capricorne
|
-21’750-19'590 av.
JC
|
|
Sagittaire
|
-19'590 à -17'430
av. JC
|
|
Scorpion
|
-17'430 à -15’270
av. JC
|
|
Balance
|
-15'270 à -13’110
av. JC
|
|
Vierge
|
-13'110 à -10'950
av. JC
|
Déluge universel…..
Zep Tepi
|
Lion
|
-10'950 à -8'790
av. JC
|
|
Cancer
|
-8'790 à -6'630 av.
JC
|
|
Gémeaux
|
-6'630 à -4'470 av.
JC
|
|
Taureau
|
-4'470 à 2’310 av.
JC
|
|
Bélier
|
-2’310 à -150 av.
JC
|
|
Poisson
|
-150 av. JC à 2’010
|
|
Verseau
|
2’010 à 4’170
|
Nous…
|
Bibliographie :
·
L’Âme du Dragon. De Jacques Pialoux. Ed. Conelius
Celsus
·
Le Paradis Perdu de Mu. De Louis-Claude Vincent.
Epuisé
Jean-Christian Balmat
[1] Le
Pléistocène (du grec ancien pleistos, nombreux, et kainos, récent) est la plus
ancienne époque géologique du Quaternaire et l'avant-dernière sur l'échelle des
temps géologiques (tant que la proposition de création de l'Anthropocène n'est
pas retenue). Elle s'étend sur environ 2,6 millions d'années à 12 000 ans avant
le présent. Source : Wikipédia
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