mercredi 24 septembre 2014

Sagesse du Milieu: Le secret du Sphinx (article 2)

Dans le Livre des Morts, dans la 5ème section appelée Rostau, apparait une forme pyramidal gardée par deux sphinx en forme de lion, qui font face au soleil à chaque équinoxe et protègent l’entrée au royaume de Sokar.

Les couloirs ascendants ressemblent aux passages de la Grande Pyramide. C’est là où a eu lieu la transformation de l’Osiris que chaque être humain porte à l’intérieur de lui-même. C’est là où se produit l’illumination qui le transforme en Horus, le Surhomme immortel. La forme du lion est elle aussi fortement liée à ce processus d’évolution. Le lion est l’animal le plus évolué et pour les égyptiens, il représente le dernier moment d’une conscience d’animal qui évolue vers l’état de Surhomme.

Ces éléments parmi de nombreuses preuves, font de l’emplacement du Sphinx un lieu particulier et disqualifie l’idée selon laquelle le Sphinx ne serait qu’un simple monument et la Grande Pyramide un tombeau. Des raisons ont fait naître la conviction que le pharaon Khephren, qui a régné entre -2520 et -2484 av. JC est celui qui a ordonner de le sculpter dans un même bloc de roche.

La première raison est que l’on pense que son visage ressemble à un statut de diorite noire du pharaon Khephren, qui a été retrouvée, enterrée la tête à l’envers près du Sphinx dans le temple de la vallée. Cette statue le représente avec un faucon sur la nuque. En reconstituant la forme originale du Sphinx à l’aide de l’imagerie numérique, on peut constater que ses traits sont totalement différents de ceux de Khephren. Il est reconnu que le Sphinx était appelé Abu-Hol et pendant très longtemps il a été peint en rouge, couleur de l’Egypte. Avec le temps, ont disparu, le pectoral fait de pierres semi-précieuses, la barbichette, les couleurs de son élégant Némés (coiffe des pharaon) ainsi que toutes les plaques de granit blanc polis de la pyramide de Khephren.

La seconde raison est qu’une stèle sculptée dans la pierre avec la syllabe Kef  écrit sur la 13ème ligne a été retrouvée entre les bras du Sphinx. Selon les égyptologues traditionnels, ceci permet d’attribuer la construction à Khephren. La stèle a été réalisée sous le règne du pharaon Touthmôsis 4, entre -1401 et 1392 av. JC pour commémorer la restauration du Sphinx grâce à laquelle on put retirer le sable qui le recouvrait jusqu’au cou. La stèle indique que le Sphinx est la personnification d’un grand pouvoir magique qui a existé à cet endroit depuis le début des temps, depuis le Zep Tepi. Son texte di que quand il était très jeune Touthmôsis 4 a vu le Sphinx en rêve et que celui-ci lui a promis qu’il deviendrait pharaon s’il le faisait d’ensabler. En vérité elle ne donne aucune indication sur celui qui a ordonné sa construction. Il n’y est fait aucune mention de Khephren comme bâtisseur du Sphinx. Il fut sûrement l’un des restaurateurs qui comme Touthmôsis 4 ont enlevé le sable qui l’avait recouvert au court du temps.

Une autre pierre sculptée, appelée la stèle de l’inventeur, retourné dans Gizeh par Auguste Mariette, indique que le pharaon Kheops, le prédécesseur de Khephren, a ordonné la construction d’un temple à côté du Sphinx. Ce qui prouve que le Sphinx existait déjà et que son successeur ne peut pas l’avoir construit.

Pourtant cette stèle n’a pas été reconnue par les égyptologues orthodoxes qui considèrent qu’elle n’est pas d’époque car le style ne correspond pas à celui en usage sous le règne de Kheops,
En réalité le Sphinx est resté enterré dans le sable durant des milliers d’années. Plusieurs souverains bienveillants ont ordonné de le nettoyer. Il était alors désensablé pendant quelques temps mais on le négligeait de nouveau. La direction de ses yeux est une autre clef pour comprendre son mystère. Sa tête d’homme fait face à l’Est. Il a ainsi contemplé le lever du soleil pendant des milliers d’années. Ses yeux montrent intentionnellement et avec précision un point de l’horizon : là où le soleil se lève les jours d’équinoxe, le vrai Est, le point de passage dimensionnel. La variation de l’angle de la ligne imaginaire qui en passant par le soleil réunit l’équinoxe de printemps et l’équinoxe d’automne, est aujourd’hui utiliser pour variation d’angle ou précession des équinoxes tout au long de la grande année cosmique. Son angle varie de 1° en 72 ans, de 30° en 2160 ans et de 360° en 25'920 ans. Elle marque l’année cosmique, le cycle qui détermine les réincarnations de l’homme et la survenue de cataclysmes périodiques. A partir de l’emplacement exact du Sphinx des scientifiques américains ont reconstitué la sphère céleste en calculant avec un ordinateur la position de la Terre sur l’écliptique, il y a 12'960 ans et le déplacement du système solaire. Ils ont confirmé qu’à cette époque, au point exact vers lequel regarde le Sphinx, le vrai Est de l’horizon, a une latitude de 30° se levaient chaque nuit  les étoiles de la constellation du Lion. Le Sphinx regardait à l’horizon les étoiles du signe zodiacal du Lion, la constellation que le système solaire traversait à ces temps-là. Ces travaux confirment donc le message que le Sphinx veut nous transmettre sur le temps, sur sa forma symbolique et sur son emplacement précis. Au même moment à 90° au Sud, se trouvait la constellation d’Orion, à 9° sur la ligne du méridien Nord-Sud. Et Sirius, l’étoile la plus importante pour les égyptiens, car son apparition annonçait la cru du Nil, se trouvait exactement à 14° à gauche du méridien.

La date que le Sphinx nous indique, le début de la nouvelle civilisation, le Zep Tepi, est confirmée par la relation entre sa forme symbolique et la constellation zodiacal de Lion d’une part et de la constellation polaire d’Hercules d’autre part. La direction de ses yeux indiquant l’équinoxe printanière au lever du soleil et la constellation du Lion la nuit fait de lui une horloge astronomique tout à fait exacte. Son emplacement a été choisi avec une grande précision pour en faire le porteur d’un message à l’attention de tous ceux qui à l’avenir chercheraient la vérité. Il nous dit que le cycle le plus important pour l’homme est l’année cosmique et nous montre un emplacement du réseau électromagnétique de la planète.

Il y a un autre élément du Sphinx qui confirme le Zep Tepi, le moment où le Sphinx a été construit. C’est une preuve d’origine géologique et climatique.  En 1960, le mathématicien René Schwaller, a déclaré que le corps de lion du Sphinx montrait des signes d’érosion provoquée par la pluie. Cette révélation fut accueillie avec stupéfaction car il est connu que le Sphinx a été enterré dans le sable jusqu’au cou, 90% du temps pendant les 4500 dernières années. Depuis l’an 2500 av. JC, la date où on a coutume d’admettre qu’il a été construit par le pharaon Khephren, seuls quelques souverains bienveillants se sont donné la peine de le restaurer, faisant enlever le sable qui le recouvrait. L’un des derniers désensablements fut ordonné par Napoléon quand il était en Egypte. Ainsi comment pourrait-il montrer des signes d’érosion provoquée par la pluie ? En outre, il a été prouvé que le climat en Egypte, a été le même pendant ces 4500 ans : aride, sec, avec des pluies rares. Les scientifiques nous disent que le changement climatique radical qui est survenu dans la région à la fin du pléistocène[1]  la progressivement transformé en désert que nous voyons maintenant. Cela signifie que la pluie qui a érodée le corps du Sphinx pourrait seulement être tombée entre les années -10'960 et -5000 av. JC quand le plateau de Gizeh s’est transformé en désert de sable et que le Sphinx a été enterré jusqu’au cou, protégé du temps.

Une expédition de l’université de Boston a vérifié que les signes d’érosion ont été provoqués par la pluie et ont déterminé que ces profondes crevasses ont mis des milliers d’années à se former.
Ceci confirme l’antériorité du Sphinx et relance le débat sur la date de création de cette civilisation, point sur lequel les égyptologues orthodoxes ne sont pas parvenus à s’accorder. Il nous reste très peu de traces des monarques égyptiens et celles qui restent ne sont pas toujours reconnus. Le papyrus de Turin et la galerie des cartouches dans le Temple d’Osiris, à Abidos, énumèrent le nom des pharaons dont l’existence est avérée. On attribue l’unification de l’Egypte vers l’an -3000 av. JC au légendaire roi Mènes dont le nom apparait sur la tablette de Narmer. Selon l’histoire officielle, il aurait ainsi donné naissance à la première dynastie de pharaons mais ces inventaires comme celui dressé par le prêtre Maneto en l’an -300 av. JC, dans son histoire de civilisation égyptienne, remonte en réalité plus loin dans le temps. Faisant référence à des souverains antérieurs, qui ne sont pas aujourd’hui reconnu, car ils sont considérés comme des mythes irréels. Ce sont les Shemsu Hor, les disciples d’Horus, des ancêtres divins, des êtres éclairés qui ont gouverné l’Egypte pendant 13'900 ans. Puis vient le tour des Acu ou hommes sages, d’autres monarques exceptionnels qui d’après ses documents ont dirigé l’Egypte pendant 11'000 ans, avant l’avènement de pharaons qui régnèrent durant 30 dynasties. Cela signifie qu’il y a avait une civilisation en Egypte avant même le déluge universelle pendant le cycle atlantidéen, avant le Zep Tepi et le commencement d’un nouveau cycle intégrant les connaissances antérieures. Ceci explique aussi un des incohérences de l’histoire officielle qui fait débuter la civilisation égyptienne vers l’an -3000 av JC. Il est inconcevable que l’art, la science, les techniques d’architectures et l’écriture hiéroglyphique ait pu être aussi développé dès cette époque. Certaines des réalisations des premières dynasties, surpassent les développements ultérieurs. Il est dur de comprendre comment le site de Saqqarah, avec ces briques travaillées, ces décorations en céramique très raffinées, ses détails architecturaux harmonieux, ses colonnes et ses pyramides capables de résister durant des milliers d’années a pu surgir soudainement du néant. C’est comme si notre civilisation actuelle avait subitement construit une navette spatiale sans jamais avoir connu les avions de toile, le DC3 ou les vols Gemini qui conduisirent l’homme sur la lune. Il est clair que la civilisation égyptienne à hériter du savoir accumulé durant le cycle précédent et qu’elle a été guidée dès son commencement par une caste sacerdotale d’êtres très évolués spirituellement comme l’attestent les découvertes archéologiques retraçant la liste des souverains égyptiens. Ceci confirme également que le Sphinx a été sculpté dans la pierre par les prêtes de l’école de mystère de l’Œil de Horus immédiatement après le déluge universelle durant la période prédynastique. Le Sphinx est une sculpture gigantesque. Construite en un seul bloc, pour résister à l’épreuve du temps. Sa forme symbolique a été minutieusement étudiée pour en faire un point de rencontre astronomique. Il se trouve précisément sur un nœud diamagnétique de la planète, indiquant la présence de forces énergétiques planétaires là où la Grande Pyramide a été construite.

La direction de son regard vers un point précis de l’horizon où le soleil se lève les jours d’équinoxe montre l’importance de la porte de Maât, l’entrée du royaume de Sokar au moment d’équilibre entre le jour et la nuit. Dans cet univers de contraste, c’est seulement grâce à cet équilibre entre la lumière et l’obscurité, entre deux extrêmes, que l’unité peut être réalisée.

Ce niveau de compréhension ne peut être atteint qu’en évaluant les résultats de décisions prises au cours de nombreuses incarnations. Pour trouver la Voie du respect et de la tolérance, de la paix et de l’harmonie.

Tous les temps de la civilisation égyptienne ont porté ce message. Le chemin du perfectionnement par la réincarnation pour atteindre l’illumination était le fondement de leur foi.

Le Sphinx montre également que la civilisation égyptienne remonte à très longtemps. Au commencement du monde nouveau, le Zep Tepi, il y a 12'900 ans quand les étoiles de la constellation du Lion, brillaient en face de lui. Le Sphinx rappelle l’existence de l’année cosmique, le cycle le plus important pour l’humanité. Il confirme que la civilisation atlantéenne a vraiment existé. Il incarne la certitude qu’il existe une sagesse supérieure.


12 constellations du zodiaque
Période correspondante
Faits marquants
Capricorne
-21’750-19'590 av. JC

Sagittaire
-19'590 à -17'430 av. JC

Scorpion
-17'430 à -15’270 av. JC

Balance
-15'270 à -13’110 av. JC

Vierge
-13'110 à -10'950 av. JC
Déluge universel…..
Zep Tepi
Lion
-10'950 à -8'790 av. JC
Cancer
-8'790 à -6'630 av. JC

Gémeaux
-6'630 à -4'470 av. JC

Taureau
-4'470 à 2’310 av. JC

Bélier
-2’310 à -150 av. JC

Poisson
-150 av. JC à 2’010

Verseau
2’010 à 4’170
Nous…

Bibliographie :
·         L’Âme du Dragon. De Jacques Pialoux. Ed. Conelius Celsus
·         Le Paradis Perdu de Mu. De Louis-Claude Vincent. Epuisé

                                                                                     Jean-Christian Balmat





[1] Le Pléistocène (du grec ancien pleistos, nombreux, et kainos, récent) est la plus ancienne époque géologique du Quaternaire et l'avant-dernière sur l'échelle des temps géologiques (tant que la proposition de création de l'Anthropocène n'est pas retenue). Elle s'étend sur environ 2,6 millions d'années à 12 000 ans avant le présent. Source : Wikipédia

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire