vendredi 28 octobre 2011

Sagesse du Milieu: L’Attention


Mon esprit est potentialisé au maximum lorsque je lui donne un minimum de choses à penser. Autant il se concentre sur nombre restreint de chose autant il se disperse si je le laisse vagabonder. Lorsque je place mon attention[1] sur un principe, une pensée, un but à atteindre j’y fixe mon attention.
Plus nous donnons d’éléments sur lesquels notre esprit doit fixer son attention plus nous le diluons. De plus, plus nous avons d’éléments sur lesquels se fixe notre attention, plus nous les perdons de vue.
Le but est d’avoir en quelque sorte une image de plus en plus claire du sujet. S’il est unique cela sera forcément plus simple à réaliser. Longtemps, l’homme est inconscient de la force de l’attention. Il place son énergie (son attention) très naturellement dans certaines formes de pensées, de sentiments, d’activités, etc…En réfléchissant honnêtement sur les directions dans lesquelles il projette naturellement son attention depuis sa naissance, il peut apprendre beaucoup sur sa nature profonde et ses aspirations.
Un pouvoir énorme de progression est accordé à celui qui sait ne jamais relâcher son attention du sujet sur lequel il décidé de la poser. L’Homme est comme un aveugle cherchant son chemin dans le noir absolu. Le sujet sur lequel est comme le point lumière qui soudain illumine le noir. Les sujets sur lesquels nous portons notre attention sont souvent inattendus lorsque l’on commence à faire une introspection. Ce que je veux dire c’est qu’il est fréquent pour celui qui n’a pas l’habitude de travailler sur lui de, par exemple, découvrir qu’il consacre énormément d’énergie :
·         à regretter des choses qu’il a mal réalisées dans le passé
·         à se faire du souci pour un événement futur
·         à pleurer une amitié perdue

Travailler sur soi c’est aussi régler « ce passif émotionnel » qui nous tire en arrière comme si une ancre nous retenait dans le passé, nous empêchant d’avancer dans le futur.
Il est sage et prudent de placer son attention sur des choses de nature positive et constructive pour nous et le restes des hommes. Nous souhaiter le meilleur dans un futur qui nous imaginons très positivement fait du bien et permet de placer tout notre courage, notre volonté et notre positivité dans la réalisation de ce qui est cher à notre cœur.


                                                                                     Jean-Christian Balmat


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Extrait du livre « Rissoi l’Ermite, Celui qui découvrit le Chemin vers le Monde Intérieur » en cours de publication.


[1] Comme si j’imaginais chaque élément auquel je peux penser comme une sphère, je place mon attention sur la surface avec pour but d’atteindre le cœur lorsque j’utiliserai la clef adéquate

dimanche 23 octobre 2011

Sagesse du Milieu: Vaincre le mauvais esprit


Il est là, tapis au fond de nous, à guetter la moindre hésitation, la plus petite parcelle de doute ou le plus petit faux pas de l’esprit et du cœur. Il est toujours prêt à se moquer des efforts que vous faites pour être une personne bien, usant de tous ses sarcasmes afin de vous convaincre que la loi du moindre effort est la meilleure. Il n’aime pas que vous donniez inconditionnellement, ni que vous considériez l’autre comme vous-même.
Il aime que vous soyez sur les devants de la scène afin d’apparaitre au grand jour. Il est orgueilleux, vaniteux, égocentrique, prétentieux et imbu de lui-même. Mais il existe, qu’on le veuille ou non. Plus on tente de l’enfermer plus il sort de manière inopportune. Il est le mauvais esprit présent en chacun de nous.
Son rôle est de nous faire pencher vers le choix le plus facile, le moins coûteux en énergie. Il est le diablotin en nous.
Notre face noire est une composante dérangeante et très irrespectueuse car elle ne respecte pas les règles sociales. Le but de cet article est de donner quelques outils afin que chacun puisse appréhender sa part d’ombre et en tirer le meilleur.



Brèves définitions des composantes de la psyché


Afin d’évoquer l’ombre, il convient au préalable d’aborder les différentes composantes de la psyché humaine d’une manière très simplifiée.



Les principales instances de la psyché humaine


Le Moi


Le Moi est la perception consciente que l’être humain a de lui-même. Il est l’une des instances de la psyché humaine qui met en place les conditions nécessaires à la satisfaction des pulsions en tenant compte des exigences du réel. Il est en même temps conscient, préconscient et inconscient. Il se situe entre le Ça et le Surmoi. Il apparait d’abords sous la forme du pré-moi et se développe ensuite en se libérant du narcissisme et de l’objet libidinal (la mère). Son rôle est d'établir un système défensif et adaptatif entre la réalité externe et les exigences pulsionnelles.



Le Ça

Le Ça représente la partie pulsionnelle de la psyché humaine, il ne connaît ni normes (interdits ou exigences), ni réalité (temps ou espace) et n'est régi que par le seul principe de plaisir, satisfaction immédiate et inconditionnelle de besoins biologiques. En tant que centre des pulsions et des envies, le Ça constitue l'énergie psychique de l'individu. Il est une instance totalement inconsciente. C'est l'instance dominante chez un nourrisson qui ne fait pas la part entre réel et imaginaire et a un sentiment de toute-puissance. Son existence précède donc l’édification du Moi.
Il se heurte le plus souvent, et le plus violemment, au Surmoi qui est le centre des normes imposées (par l'extérieur, la société, la déontologie...), des interdits. Le Surmoi interdit la satisfaction des pulsions du Ça et les refoule.
Cette lutte intérieure génère des conflits qui s'extériorisent par le Moi, le résultat devenu conscient et en contact avec l'extérieur.
Le Ça est donc issu :
·         d'un capital inné et héréditaire, somme des comportements propres de l'espèce
·         de l'acquis de l'individu, résultat de son expérience et du refoulement des pulsions qui n'ont pu s'exprimer (et qui réapparaissent sous une autre forme).



Le Surmoi

·         Formé de la résolution du conflit œdipien par l’intériorisation des interdits parentaux et sociaux
·         Censeur de l’adulte
·         En conflit continuel avec les pulsions émanant du Ça
·         Générateur du sentiment de culpabilité

Il est :
·         la structure morale, à savoir la conception de ce qui est bien ou mal
·         la structure qui rend la justice, c’est-à-dire celle qui décide si l’action mérite une récompense ou une punition

Le Surmoi fonctionne souvent en utilisant la sévérité et l’injonction afin de répercuter intérieurement les codes de notre culture sous la catégorie de « ce qu'il convient de faire ».
Il conduit les pulsions du Ça vers et au travers des normes (interdits, exigences) qui peuvent être d'ordre moral, social ou culturel et sont plus ou moins contraignantes en fonction de la personnalité de l'individu et de son éducation. Étant donné que le Surmoi est le responsable du refoulement des pulsions jugées inacceptables, le rôle des parents est important dans son édification. La façon qu’ils ont dans le présent d’inculquer les interdits est déterminante pour l’enfant. La relation de ce dernier avec l’interdit sera consenti parce que expliquée et comprise par l’enfant ou alors subie parce qu’inculquée dans la peur, la violence ou la contrainte et surtout sans explication. Le Surmoi guide l'enfant devenu indépendant, et par la suite l'adulte, dans ses choix.



Idéal du Moi

L’Idéal du Moi représente l’ensemble des valeurs positives auquel aspire l’individu. L’Idéal du Moi est le modèle positif auquel s’identifie la personne et représente également la satisfaction éprouvée par l’être humain lorsqu’il atteint ses buts (ou plus exactement lorsqu’il parvient à agir et vivre d’une manière conforme à ses représentations intérieures).
Il est différent du Surmoi car il n’est pas régi par les représentations et projections des autres.



Refoulement


Le refoulement est une protection du moi qui rejette la représentation[1] dans le Ça, lorsque l’individu éprouve un déplaisir lors d’un acte. Comme le démontre le schéma ci-dessus lorsqu’il y a une opposition conflictuelle entre la représentation (psychique) et l’affect (corps physique) lors d’un choc traumatique, la représentation est rejetée dans le Ça. Cette opération est inconsciente de même que les mécanismes de défense. Une représentation qui était accessible ne le sera plus, elle sera oubliée, mais déterminera toujours la pensée, le langage, le comportement du sujet. Elle sera remplacée par une autre représentation différente. Le refoulement touche des représentations inconciliables avec le Moi. Le Moi a pour fonction de maintenir une unité de la personne, de construire un bloc cohérent. Ce qui ne lui convient pas est refoulé.



Les 4 instances autonomes


L’Anima

L’anima est défini par Carl Gustav Jung comme la représentation féminine au sein de l'imaginaire de l'homme. Il s'agit d'un archétype, donc d'une formation de l'inconscient collectif, qui a son pendant chez la femme sous le nom d'animus.
L’anima se manifeste tout au long de la vie, sous la forme d’une projection inconsciente d’abord sur la mère puis toutes les femmes, sur lesquelles sont projetés les caractéristiques et propriétés de cet archétype.



L’Animus


L’animus est la part masculine de la femme et interagit intérieurement de la même façon que l’anima chez l’homme.

L’anima et l’animus sont perçus dans les rêves et se distinguent des autres archétypes personnels par la charge émotionnelle qu'ils véhiculent. Leur intégration permet de relier le conscient à l'inconscient et forment le travail préliminaire de l'individuation.
Ils ont une fonction de régulation ou d'adaptation et contiennent une certaine charge psychique les rendant relativement autonomes au Moi.




La Persona


Le mot persona vient du latin et signifie «  parler à travers » et désignait le masque que portaient les acteurs de théâtre. Ce terme fut repris par Carl Gustav Jung afin de désigner la part de la personnalité qui organise le rapport de l'individu à la société, la façon dont chacun doit plus ou moins se couler dans un personnage socialement prédéfini afin de tenir son rôle social.
Tout comme un acteur peut pathologiquement s’identifier à son rôle, le Moi peut facilement s’identifier à la persona, conduisant l'individu à se prendre pour celui qu'il est aux yeux des autres et à ne plus savoir qui il est réellement.
Il faut donc bien comprendre la différence entre le masque social ou persona, créé par le Moi et l’identité réelle de l'individu.


L’Ombre


L'Ombre est un phénomène psychique. Elle est un « éternel antagoniste », à l'origine de nombreux conflits psychiques et est une partie de la psyché formée de la part individuelle refoulée, mise à l'abandon par l'éducation, et qui rassemble des complexes psychiques souvent perçus par la conscience comme négatifs, à l'origine du caractère et de l'humeur.
Elle s’exprime au travers des troubles somatiques, des obsessions, des fantasmes plus ou moins délirants, ou dans l'entourage. Elle est « les gens », auxquels on prête la bêtise, la cruauté, la lâcheté qu'il serait tragique de se reconnaître. Elle est aussi tout ce qui déclenche la jalousie, le dégoût et… la tendresse.
Elle est représentée dans de nombreuses culture et mythes sous la forme du personnage négatif voir maléfique mais néanmoins doté du statut de double du héros (en l’occurrence le Moi). L’ombre se retrouve également dans les rêves, et dans les projections psychiques liées à la peur de l'autre.
Notre part d’ombre est la somme de toutes les composantes psychiques personnelles et sociales qui n’ont pas été vécues ou acceptées moralement de par leur incompatibilité avec le Moi. L’ombre forme dans l’inconscient une composante psychologique opposée à l’apparence que nous donnons aux autres, la persona. Elle se comporte toujours de façon compensatoire et s’oppose au contrôle du Moi et reste une part de la personnalité inféodée à l’éducation et à la socialisation.
L’ombre est par définition cette partie de la personnalité qui conteste l’évidence et génère du léger doute à la profonde remise en question. Elle est cette partie d’où émerge bien involontairement nos lapsus verbaux et gestuels.
L’ombre s’oppose à la persona qui représente l'identification de la personne avec son rôle dans la société. L’ombre contient tout ce que la personne juge moralement répréhensible, l'anima (pour les hommes), ou l'animus (pour les femmes), qui représentent respectivement les valeurs féminines et masculines.



Cheval sauvage et le Petit Prince


L’ombre a ceci de fascinant qu’elle est en chacun de nous, pourvoyeuse d’une grande énergie de vie sauvage qui peut se transformer en cauchemar si elle n’est pas maîtrisée. Plus l’individu (ou la société dans laquelle il vit d’ailleurs) tente d’enfermer sa part ombragée dans une prison intérieure, plus il s’expose dans le futur à des évasions tonitruantes. J’entends par là que l’ombre est une part vitale de l’entité humaine qui dérange de par son côté immaîtrisable mais qui ne peut s’appréhender qu’au travers du confinement.
L’ombre est comparable au fougueux mustang sauvage que le cavalier rêve de conquérir. S’il le capture avec une seringue hypodermique ou avec un filet puis qu’il le débourre en le cassant, il n’obtiendra qu’un mauvais canasson peu fiable et souffreteux. Par contre, s’il a la modestie de l’apprivoiser, en prenant le temps de conquérir sa confiance par l’approche lente et respectueuse, il gagnera son estime de la meilleure façon. Oui, il devra consacrer toute son énergie durant une longue période pour approcher, encore plus pour toucher et enfin monter l’animal. Mais en travaillant dans l’estime de sa future monture, le cavalier démontre son respect pour la liberté du cheval qui peut choisir de se laisser monter.
L’ombre est un peu notre Petit Prince intérieur. Détenteur de notre monde onirique, il sait comment il attend que nous lui dessinions son mouton. Bien qu’étrange, il sait à quel point il est important de curer les volcans et de surveiller la croissance des baobabs ! Pourtant il nous incombe de lui faire rencontrer le renard afin qu’il apprenne la valeur de l’amitié.
L’ombre ne peut s’appréhender que par l’apprivoisement patient. L’être humain qui arrive à construire un pont entre son conscient et son inconscient, s’ouvre la porte de la connaissance de la vérité.



Dessinez la carte de notre ombre


Définir l’ombre est simple…à condition de passer par ce qui est connu : le conscient. Les qualités antagonistes de celles qui définissent la personnalité d’une personne donnera un début de compréhension de sa part d’ombre.
Je vous suggère de noter en colonne toutes les qualités qui définissent votre personnalité puis de noter les termes antagonistes en face. Qu’évoque cette facette de votre personnalité pour vous ?



Ce qu’elle a de merveilleux


L’ombre a ceci de merveilleux qu’elle contient la partie de nous qui refuse d’être attachée, d’obéir en tout et pour tout à ce qu’il convient de dire et de faire.
En générant le doute, elle nous permet de réaffirmer nos décisions intérieurement et nous permet d’ainsi de les affirmer avec plus de force à l’intérieur.
Une expérience intéressante après avoir réalisé l’exercice décrit ci-dessus est de prendre conscience du fait que notre ombre peut être consultée et donner son avis lorsque des décisions sont à prendre. Je veux dire par là que chacun peut imaginer consulter les deux aspects de sa personnalité, sa persona et son ombre en imaginant les deux au sein d’une joute philosophique.



Ce qu’elle a de terrible


L’ombre se manifeste outrancièrement voir pathologiquement uniquement si la persona la brime trop. C’est-à-dire que, plus la persona est brimante envers les pulsions[2] en les réprimant afin de satisfaire aux attentes de l’environnement, plus l’ombre se manifestera de manière débridée (si j’ose dire).


L’équilibre entre les extrêmes



Vous aurez compris qu’il existe un rapport évident entre la nature de la persona et le Moi d’une part et l’ombre d’autre part.
C’est-à-dire que plus l’individu tente de se conformer à ce qu’il considère comme la norme sociétale plus il brimera et mettra sous pression sa persona et son Moi. Dans cette situation l’ombre augmente d’autant grâce aux apports que constituent les refoulements en provenance du Moi. L’ombre ne tient alors plus dans l’espace qui lui est dévolue et jaillis alors violemment dans le domaine réservé au Moi et à la persona.
Les lapsus tant verbaux que gestuels et les actes manqués nous parlent de d’influence de l’ombre dans l’espace qui n’est pas le sien.
L’équilibre entre le Moi et l’ombre est un savant mélange de permission et d’interdiction. Car l’être ne devient-il pas humain grâce aux interdictions qu’il se pose ? Évidement car l’individu et les sociétés humaines qu’il constitue ont énormément évolué depuis qu’il a posé des interdits comme l’inceste, le meurtre et le vol. L’interdit est bon quand il oblige la personne à se transcender par l’évolution comportementale et donne des droits à celui qui fut une victime historique. Par contre lorsque l’interdit en place ne permet pas du tout à l’individu d’exprimer une de ses pulsions, il génère un refoulement qui génère un comportement névrosé de l’individu dans le domaine concerné.
Le seul moyen d’éviter cela est de se mettre intérieurement à l’écoute de note part d’ombre, afin de la définir, de l’écouter et de voir ce qui est caché par manque d’autorisation d’expression ou refoulement. Prendre conscience de son ombre c’est apprendre à connaître notre partie insoumise, sauvage et non civilisée qui s’oppose à ce Moi qui adore la maîtrise et le comportement totalement prévisible.
Ces deux aspects de notre psyché peuvent et doivent coexister dans la paix et l’harmonie. Pour cela il convient de reconnaitre leur bien-fondé à l’une et à l’autre. Chacune contient des éléments essentiels à notre vie intérieure et sociale. Créer un pont entre ces deux frères ennemis est à la portée de toute personne dotée de bonne volonté, d’honnêteté et de courage. Assumer ses deux parties c’est assumer tout ce que nous rejetons habituellement chez nous et les autres, considérant ces genres de comportements comme des faiblesses voir des hontes de la personnalité. Mais c’est aussi en assumant cette partie-là d’eux-mêmes que les artistes trouvent leur inspiration, que les femmes accouchent et que la Vie en général n’est pas aussi prévisible que notre Moi le voudrait.
Aller à la rencontre de son ombre est comparable au bien-pensant civilisé qui rencontre le sauvage. Enfermé dans ces interdits le premier peut se choquer le second et l’histoire nous l’a prouvé. Cependant, si le bien-pensant en vient à tuer celui qu’il qualifie de suppôt de Satan, il devient lui-même pire que ce qu’il dénonce et rejette dans le sauvage.
L’histoire de cette rencontre intérieure nous parle de tolérance et d’ouverture…envers soi-même. Accepter de donner la parole à ce que l’on a rejeté ou jamais exprimé demande beaucoup de force cependant par ce moyen l’être devient un véritable humain.



                                                                                     Jean-Christian Balmat


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[1] En psychologie la représentation renvoie à la représentation mentale du monde extérieur en associant une perception à une idée, une catégorie de faits, une image mentale, un symbole ou un modèle explicatif.

[2] La pulsion est définie comme une poussée constante et motrice qui vise à une satisfaction et est le moyen initial de cette satisfaction. La satisfaction est l’assouvissement complet d’un désir et s’oppose à la frustration. Il existe deux grands types de pulsions.
1.       Les pulsions de vie : d’autoconservation et sexuelles
2.       Les pulsions de mort : poursuivent des buts contraires aux pulsions de vie. En font partie les compulsions répétitives (reproductions involontaires d’événements traumatiques)
La pulsion est un mouvement dynamique qui a sa source dans l’état d’excitation et que se termine par la satisfaction complète.

samedi 8 octobre 2011

Sagesse du Milieu / Le chêne et le roseau


Lors d’une tempête, le chêne résiste et finit par céder sous la pression en s’écroulant au sol. Le roseau quant à lui ploie sous le vent mais ne cède pas et se redresse une fois la tempête finie.
Face à l’événement, l’être humain a le choix d’être un chêne ou un roseau. Bien que plus valorisante pour l’ego, l’attitude du chêne finit toujours par l’écroulement. Cet article a pour but de faire un peu plus apprécier l’attitude du roseau, à savoir celle du repli temporaire.



S’écrouler comme un chêne


Chaque être humain expérimente tôt ou tard cet écroulement sous la forme d’une dépression, d’un burn out, etc. Les causes peuvent être très diverses : licenciement, perte d’un être cher, agression, etc.
La personne qui le subit ressent une cassure dans sa vie et le ressent souvent au travers d’un sentiment d’impuissance. L’écroulement est en général précédé d’une période de résistance intense afin de ne pas lâcher sous le fardeau qui génère cet état de stress. L’écroulement est le signal d’alarme envoyé par le corps qui avertit qu’il a cédé sous la charge. Tout comme le chêne est rigide, le corps et souvent l’esprit ne peuvent ou ne veulent céder sous la pression.
La personne dans ce cas de figure, n’arrive tout simplement pas à admettre qu’elle est en train de craquer. La peur viscérale de l’échec et l’angoisse inconsciente du rejet pousse la personne à jeter ses dernières forces dans le combat jusqu’à l’épuisement. Lorsque cela se passe son image d’elle-même s’en retrouve très détériorée.
Il s’ensuit une période durant laquelle la personne doit retrouver en elle assez de ressources afin de se relever. La plupart du temps, l’écroulement est vécu comme la mort de la « partie invincible, indestructible » de la personnalité. L’acceptation des faiblesses, des failles et autres défauts de la personnalité est une étape dure mais nécessaire. Après un travail d’acceptation, la personne pourra comprendre ses erreurs afin d’en tirer l’expérience nécessaire afin de se relever plus forte qu’avant.
Ce travail est très pénible, coûte cher en énergie et représente un défi majeure au niveau du regard souvent dure qu’à la société dans ces cas-là. Mais surtout cette attitude créé un sur fonctionnement du système immunitaire de par le stress constant ressenti.



Savoir plier et céder du terrain


Il existe une alternative à l’écroulement. Parfois dans la vie il faut savoir se replier afin de réenvisager sa position et sa stratégie de vie.
Lorsque la personne est conscience de ses propres limites et qu’elle constate que ces dernières sont atteintes, elle peut se replier sans attendre les dégâts majeurs.
Admettre ses propres limites peut sembler au prime abord comme une attitude de faible. C’est au contraire un acte réaliste qui permet à la personne de réenvisager sa stratégie de vie puis que celle qu’elle a utilisé jusque-là n’a pas été efficace.
Pour mettre en œuvre « la méthode du roseau », la personne doit mettre en œuvre un certains nombres d’éléments :
·         Elle détermine des objectifs tant personnels que professionnels précis en tenant compte de son passé. C’est-à-dire qu’elle met tout en œuvre pour ne pas reproduire dans le présent ou le futur les erreurs passées.
·         Elle consacre 10 min à faire une auto-évaluation : Comment  la journée est dans l’ensemble ? Est-ce que les objectifs sont atteints ? Est-ce que les relations humaines ont été positives ?
·         Elle tient compte de tout ce qu’elle a déduit afin de mettre en œuvre une stratégie chaque jour plus proche de l’idéal.



Se recentrer dans ses racines


Tout comme le roseau, la personne qui accepte de plier est souple et sait s’abriter prudemment dans ses racines lorsque la tempête fait rage.
Les racines de l’être humain sont ses valeurs personnelles. Celles qui le définissent et qui lui permettent d’exprimer sa propre nature. En apprenant à les connaitre très précisément, il peut savoir avec quel milieu social il est compatible, en adéquation.
Rien ne remplace l’expérience à ce niveau. C’est souvent la confrontation avec un concept, un comportement, un rituel qui lui est complétement étranger que l’être humain peut progresser. C’est en étant confronté à des problèmes qu’il peut trouver des solutions.
En osant de temps à autre se replier intérieurement, chacun peut acquérir la capacité de se regarder très objectivement afin de prévenir tout écroulement général.
Si la personne ose aborder ce qui l’a fait douter, reculer, avoir peur, etc. elle peut se doter de la qualité qui lui permettra de transcender cet obstacle.



La souplesse de l’eau


A l’image de l’eau qui garde ses propriétés quel que soit le contenant dans lequel elle se trouve, l’être humain qui parvient à ne pas s’identifier aux rôles qu’il joue peut en maîtriser le script sans se laisser entrainer dans un film d’horreur alors qu’il avait signé pour un film comique.
Sans détachement, l’être humain est susceptible de se laisser entrainer dans des comportements antagonistes à ces propres valeurs et de se retrouver ainsi dans une situation de stress[1]. Plus il se connait, plus il peut rapidement évaluer, ce qui représente la meilleure solution face à un choix qui se pose.
Plus il fait preuve d’adaptation aux formes que prend la vie sans changer le fond (ses valeurs), plus il sera roseau qui traversera sans encombres les tempêtes de la vie.


                                                                                     Jean-Christian Balmat


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[1] Bien que cela paraisse évident, il est important de constater que le « familier », ce qui est connu à des vertus calmantes alors que l’ « étranger » est stressant.