vendredi 23 septembre 2011

Sagesse du Milieu / Le Combat du Magicien Blanc et du Magicien Noir


Introduction


Dans l’imagerie populaire, le magicien est la personne qui parvient à manipuler la réalité par l’entremise de pouvoirs surnaturels relevant de la connaissance de lois inconnues par les sciences exactes.
Le mot français « magie » provient du latin « magia » lui-même issu du grec « mageia » signifiant « religion des mages perses ». En vieux perse, le terme « mag » signifie « science sagesse ». On trouve pour la première fois ce mot gravé en 515 av. JC. A cette époque les mages perses forment la classe sacerdotale.
Idéalement, la magie est la connaissance des principes et de la voie par laquelle l’omniscience et l’omnipotence de l’Esprit et son contrôle sur les forces de la nature peuvent être acquises par l’individu.
L’histoire de notre culture est parsemée de magiciens célèbres (entre autres exemples : Simon le Magicien qui « concurrence » Jésus-Christ en personne ; Merlin, magicien bénéfique qui permit la naissance d’Arthur, les Trois Mages) sans oublier les druides de nos ancêtres celtes.
Le magicien et le druide sont censés être tout-à-tour ministre du culte, philosophe, gardien du Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi et de la classe guerrière.
Pour résumer, le magicien est l’intercesseur entre l’homme (le roi) et son Dieu en maîtrisant l’art occulte qui lui permet d’une part de produire des effets magiques sur les choses, les êtres vivants ou les situations par des techniques, des préparations et incantations connues de lui seul.
Le magicien possède une connaissance qui s’oppose à celle du scientifique. Son savoir est tombé en désuétude à mesure des avancés des sciences exactes et l’enseignement de celles-ci au plus grand nombre.
Le magicien moyenâgeux occupe socialement la même place que le chaman (voyant-guérisseur, guérisseur, homme-saint) amérindien, africain, aborigène ainsi que toutes les cultures dites (abusivement) « païennes ».
Bien avant Freud ils interprètent les songes, ils possèdent des connaissances astronomiques et astrologiques qui leur permettent de présider des grandes cérémonies aux solstices et aux équinoxes. Ils bénissent les récoltes en les protégeant des « colères du ciel ». Ils guident les rois et procèdent aux rites funéraires.
Bien plus qu’un accessoire culturel, le magicien représente dans notre inconscient collectif la partie magique qui a le pouvoir de changer le destin, d’agir en pleine conscience sur le Monde, sur l’environnement social…en bien ou en mal. La magie nous parle entre autre chose de notre magnétisme animal, celui avec lequel on charme…ou l’on maudit l’autre en agissant hors du champ de conscience habituel.
Cet article sera scindé en deux parties :
·         La première a pour but d’exposer le combat allégorique entre le magicien blanc et le magicien noir.
·         La deuxième permettra de lever le voile sur ce qu’est la magie dans son essence, un don à la portée de tous. Un don qui prend la forme d’une bénédiction ou au contraire  d’une malédiction selon que le cœur de celui qui la pratique soit bon ou mauvais.



Le Magicien moderne


A quoi peut bien servir un article sur les magiciens ? Pas à grand-chose si le but était de vous raconter pour la millième fois l’histoire des Rois Mages ou de Merlin.
Mon objectif est d’utiliser l’archétype qu’il représente : l’intercesseur qui interprète les signes de Dieux avec son intuition. Ou en d’autres termes, l’être humain qui se met au diapason de l’Esprit avec son cerveau droit, l’aspect émotionnel de son système nerveux.
Le magicien en vous, est cette partie qui au-delà du visible (du plan physique) agit sur son monde avec ses émotions, ses pensées et ses croyances. Au-delà de l’image d’Epinal, chacun de nous est un peu magicien.
Traditionnellement, le magicien est l’être humain qui est parvenu à maîtriser et harmoniser son corps, son cœur et son esprit. Cette trinité unifiée est symboliquement la clef et la Nature (triple elle aussi) est la serrure. L’interaction consciente entre les deux est la magie.
A chaque fois qu’un être humain entre en relation avec un congénère, un animal, un plante, un minéral mais aussi une émotion ou une pensée (égrégore) il créé un lien. S’il le fait en pleine conscience, il fait de la magie.
En effet, dans une relation entre deux êtres, il se créé logiquement un lien qui les relie selon un principe dualiste. Ce lien peut passivement être vécu ou alors être activé par la volonté de l’un ou l’autre des protagonistes.
Ce lien est la troisième composante d’une relation et peut être changée par l’action consciente la qualité et la quantité. Chaque être humain le vit tous les jours depuis l’enfance en agissant volontairement sur certains liens relationnels qui sont comme la toile d’araignée de son monde émotionnel.
Cette action consciente est vécu pour tous mais souvent évalué inopérante. Trop souvent notre éducation valorise l’apparence de la relation et son cortège de conventions sociales propres à chaque famille, groupe, nation, etc.
Cependant la forme, l’apparence n’est pas le fond et définit encore moins la nature du lien.
Le fond est la raison pour laquelle l’être humain établit, entretiens ou coupe des liens relationnels. Ces liens, bien qu’invisibles lui permettent de vivre, de le rester et de se développer idéalement : la double relation[1] avec ses parents lui permet de se développer à leurs côtés, le temps qu’il arrive à maturité ; le lien qu’il établit avec un professeur lui permet d’acquérir une connaissance précise ; le lien avec son employeur lui permet de faire un troc vital, son travail contre un salaire défini.
Le fond et l’apparence sont les pôles opposés de la relation. Ils sont en interaction en permanence et dépendent l’un de l’autre en s’influençant constamment. Leur tension génère la nature de la relation à l’image d’une ampoule classique à l’intérieur de laquelle le filament s’illumine entre les deux pôles.
Les liens relationnels tissent une toile qui relie tous les êtres humains entre eux d’une façon directe ou indirecte. Le fond remplit son rôle vital et nutritif, de la forme permet d’entretenir le lien. L’être humain peut prendre conscience des liens qu’il a établi, de leurs rôles (fonctions, utilité) par la psychothérapie et la psychanalyse. Il peut ainsi choisir de maintenir un lien ou non, utilisant en général des notions telles que, plaisir-douleur, apports-pertes pour évaluer ses relations.
La nature de la relation correspond à la qualité et la quantité de charge affective que l’être humain place dans chaque lien activement.
Très schématiquement, il peut :
·         Insuffler dans la relation du bon, du positif, de l’ouverture, du don de soi, de l’altruisme, de la droiture, du courage, de la bienveillance, de la politesse, de la sincérité, de l’honneur, loyauté, etc.
Ou
·         Souffler dans la relation du mal, du négatif, de la fermeture, de l’égocentrisme, sournoiserie, de la lâcheté, de la malveillance, de l’impolitesse, de l’inconvenance, de la honte, de la traitrise, etc.

La plupart du temps l’être humain ne se rend pas compte qu’il teinte toutes ses relations émotionnellement. En bien ou en mal, il agit en potentialisant au mieux la relation et la rend positive ou alors il l’inhibe en la péjorant.



Le cœur du conflit


Le conflit du Magicien Blanc et du Magicien noir est le symbole du combat intérieur de l’être humain face au choix qu’il a de diriger ses actions émotionnelles dans le bien (le plaisir, le partage qui apporte à l’individu et à son environnement, qui a pour effet de libérer l’être humain de ses limites humaines) ou le mal (la douleur, l’accaparation de l’énergie de l’individu et celle de son environnement, qui enferme l’être humain dans un cycle lui supprimant peu-à-peu sa liberté de choix).
Le vrai pouvoir de l’Homme est sa connaissance qui, lorsqu’elle se développe lui permet de s’élever au-dessus de celui qui l’ignore peu importe le domaine dont on parle. Dans toutes les structures sociales humaines, il existe une hiérarchie dans laquelle tout individu veut naturellement évoluer.
En fait on pourrait dire schématiquement que l’être humain est relationnellement au milieu de trois échelles :
·         Haut-bas : hiérarchie des structures sociales auxquelles il appartient.
·         Antérieur-postérieur : les descendants et les ascendants.
·         Droite-gauche : les personnes avec qui il partage la même position. Les « frères et sœur » qui sont « compatibles » entre eux.
Le contexte de la magie nous parle de la « connaissance des mystères du cerveau droit » : omniscience, omnipotence, télépathie, télékinésie, intuition, prémonition, claire audience, clairvoyance, clairesentience, magnétisme thérapeutique, etc. Ces connaissances qui nous paressent inatteignables sont pourtant à moindre mesure présentes à l’état de germes dans l’être humain.



Petite magie quotidienne


En effet, chacun de nous commence sa vie dans une famille et manifeste sa « magie » en parvenant plus ou moins à manipuler son environnement afin que ce dernier lui soit favorable : l’enfant qui obtient une glace en insistant, la petite fille qui en « faisant craquer » son père est dispensé de sa tâche, le petit garçon qui dans son jeu avec ses copains de quartier devient le roi de ceux-ci servit par ceux qui deviennent ses vassaux. Ces jeux nous forment à développer notre pouvoir sur les autres ou notre impuissance (source de futurs frustrations).
Les pouvoirs d’attendrir, de charmer, de conviction, de monopoliser l’attention se développent avec l’adolescence. Cadrer en direction d’objectifs sains, ces pouvoirs nous amènent à transcender nos limites pour atteindre la maîtrise d’un domaine. La « magie quotidienne » consistant à obtenir symboliquement des cieux l’objet de nos désirs.
Cette magie-là est la science qui s’adresse à notre subconscient et nous permet par des méthodes comme l’autohypnose, l’auto-motivation, la méditation de nous conditionner à atteindre des objectifs en travaillant consciemment sur la perception que nous avons du monde et de nous-mêmes.



La magie appliquée sur l’autre


Lorsque la magie est projetée sur l’autre elle devient manipulation. La manipulation s’étend de la petite influence jusqu’à la prise de contrôle de l’autre.
La manipulation peut être positive quand elle sert dans la vie quotidienne à pousser sainement l’autre en qui on croit à transcender des limites qu’il croit insurmontables, par exemple : l’éducation des parents et des professeurs qui amène l’enfant à la connaissance ; la thérapie qui redonne l’espoir.
La manipulation à son pendant négatif qui se manifeste au travers du jeu relationnel pervers qui consiste à : «  si tu m’obéis, je te récompenserai largement, par contre si tu me désobéis, je vais te punir », la relation toxique ou pire « sans moi tu n’es rien » ou la dépendance affective.
L’un et l’autre sont affaire de perception du monde par ce que l’on appelle le subconscient. Sachant que l’être humain ne peut donner à l’autre que ce qu’il a lui-même, la magie quotidienne dépend grandement de la propre perception du monde qu’il projette sur l’autre.



Le Magicien Noir


Le magicien noir est la partie de l’être humain qui veut faire de l’autre sont jouet, sa chose, la projection de lui-même dans un autre corps.
Le magicien noir qui le fait inconsciemment est souvent frustré par son petit pouvoir, sa vie médiocre et les liens affectifs qui se sont transformés depuis longtemps en chaînes. Il génère par son action :
·         la relation toxique, conditionnelle qui oblige l’autre à se plier à ses exigences durant la relation. Il récompense quand on lui obéit et punit lorsqu’on lui désobéit.
·         le vampirisme énergétique par lequel il prive l’autre de sa liberté en se rendant indispensable en utilisant la peur par exemple.
·         Le dénie de la personnalité de l’autre qui peu à peu détruit l’estime que ce dernier à de lui-même.
·         La prise de contrôle totale de l’autre durant lequel il s’approprie le cerveau et le cœur de l’autre en parvenant à en faire un automate-perroquet.

Le magicien noir est en fait une personne qui dépend des autres pour être quelqu’un et qui parvient par son machiavélisme à faire croire à ses victimes le contraire. Son action avilit l’être humain qui la subit en le privant un peu ou beaucoup de son libre-arbitre et de sa liberté individuelle. Il agit sur une personne mais peu le faire sur des foules entières et mêmes des pays entiers ; l’histoire nous l’a malheureusement prouvé.



Le Magicien Gris


Le magicien gris est celui qui prend conscience de son pouvoir d’action sur l’autre, de son magnétisme. A force d’apprendre à se connaitre intérieurement et se retrouve devant le fameux « to be or not to be », devant le choix. Ce choix, que les chrétiens appellent la tentation, le pose devant le choix de faire bien ou de faire mal.
S’ensuit une période de tiraillement vécue souvent comme des tortures morales horribles. Comment va-t-il utiliser son pouvoir ? Pourquoi faire le bien alors que certains congénères font pire qu’il ne pourrait faire ? Etc.
Durant cette période, il prend peu-à-peu la mesure de son pouvoir de décision et en use, pour le meilleur et pour le pire. A mesure qu’il en prend conscience, son pouvoir personnel se décuple avec des conséquences personnelles qui augmentent proportionnellement.
Puis un jour, face à ses propres responsabilité il choisit de se consacrer au bien ou au mal par choix, parce qu’il le décide en âme et conscience.



Le Magicien Blanc


Le magicien blanc est l’être humain qui, au stade précédent, a choisi le bien et s’y consacre par choix personnel.
Celui-ci utilise alors ses dons pour le bien d’autrui, celui de la société. Il insuffle l’espoir, le positivisme et le bien dans les relations qu’il établit sans se mettre au centre de celle-ci mais au contraire en s’oubliant au profit de la cause qu’il a choisi de défendre.
Avant de devenir Merlin, le magicien blanc prend l’apparence de la voisine qui vous dit bonjour en souriant tous les matins, de la personne qui s’agenouille pour vous aider lorsque votre cabas se déchire, du professeur qui aide en dehors de ses heures de travail car il croit en celui à qui il la donne.
Le magicien blanc est celui qui lorsque vous le rencontrez fait apparaître le ciel bleu alors que les nuages noirs et la tempête était en vous, maltraitant votre cœur et vous empêchant de penser. Il n’a pas d’âge précis, encore moins un sexe ou une race définie mais une foi dans le bien que rien d’extérieur ne peut ébranler.



Conclusion


Loin de la science exacte, la magie s’adresse à la partie humaine de l’Être. Avant tout la magie est affaire de cœur et de connaissance de l’Homme-Intérieur. Chaque être peut s’il le veut rendre magique ses relations en les illuminant : le bonheur, la joie et la bonté ainsi offerts lui seront rendus au centuple.


                                                                                     Jean-Christian Balmat


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[1] Les parents étant les représentants du Tao, de l’énergie féminine de la Terre et de l’énergie masculine du Ciel se mariant en l’enfant.

mercredi 14 septembre 2011

Sagesse du Milieu / L’opposition constructive

Introduction
Dans notre société en plein changement, nous sommes condamnés de constater que nos routes nous mènent dans des impasses ; les individus se cherchent et parfois s’égarent. Dans ce bouleversement des valeurs certains choisissent le conservatisme comme valeur-refuge.
J’ai la chance d’être né métisse[1] : trop basané pour porter un Bredzon (costume traditionnel fribourgeois) et trop blanc pour danser le Sega (danse traditionnelle mauricienne) honorablement. Comme beaucoup rejeté par certains gens bien-pensant et forcément purs suisses, je me suis réfugié durant mon adolescence dans des idéologies extrémistes opposées aux blancs : tuer l’idéologie qui me tuait semblait logique non ?
Puis au début de mes études de médecine traditionnelle chinoise, j’ai commencé à faire un travail d’introspection. Je devais me rendre à l’évidence : j’étais symboliquement le fils du négrier et du nègre. Malgré mes deux origines, je n’avais qu’un cœur… J’ai ouvert les yeux sur l’intolérance : white power, black power, indian power, toutes prônaient l’élimination de l’autre différent parce qu’il était un danger. Au final, j’étais coincé parce que chacune de ses idéologies en voulait à 50% de ma peau ! Lorsque les années 80’ nous ont apporté l’écroulement du mur, la world music et SOS racisme, j’ai cru innocemment que nous marchions vers un monde de tolérance. J’ai dû déchanter en voyant la montée de l’extrémisme non seulement en Suisse mais dans l’Europe entière et le monde.
Mes études m’ont apporté la réponse que j’attendais par la compréhension de l’Homme-Intérieur.

Au milieu de l’homme….le cœur

L’énergétique orientale est passionnante car lorsque nous étudions les Cinq Elément, ils nous apprennent que l’Homme intérieur est :
  • À 40% masculin
  • À 40% féminin
  • À 20% neutre
Cet élément neutre est appelé Terre et correspond à l’ensemble de la structure nerveuse de l’être humain. Or, avec une partie du système nerveux, le cerveau, l’Homme est censé réfléchir afin de s’adapter pour survive en transcendant les obstacles créés par les changements de son environnement.
La négation de ce cœur, de cette capacité à lier par la réflexion amène l’Homme à bêtement reproduire automatiquement la coutume[2] dans laquelle il a été élevé : il est un automate-perroquet, il fait et dit ce que la tradition lui intime.
Sans réflexion, l’être humain se fait dominer par sa nature animale instinctive et réactive. C’est l’action-réaction, le règne de la loi du Talion. Or cette loi qui semble juste au prime abord est le terreau de toutes les vendettas (plus justifiées les unes que les autres) sur terre. La violence initiale créée un enchaînement de vengeance sans fin.



Société réactive

La société, comme l’individu, vit en étant régi par une loi qui lui édicte ce qui est permis et ce qui est interdit. Mais comme nous l’avons vu lorsque la réflexion ne permet pas l’adaptation de la loi, celle-ci devient inadaptée à la situation vécue concrètement. L’incapacité à s’adapter est au psycho-affectif ce que l’immobilisme est au corps : une source intarissable de stress jusqu’à la peur panique. Etat qui débouche inévitablement sur une réaction violente.
Notre société change vite, trop vite et certains d’entre nous ont peur de perdre leurs valeurs. Et… ils ont profondément raison. En effet, il est indéniable que l’esprit humain a besoin de continuité pour exister. Lorsque les changements structurels de la société vont plus vite que la capacité d’adaptation de certains individus, il se crée un clash entre ceux qui défendent certaines vieilles valeurs, les conservateurs et ceux qui sont favorables à des grands changements. Les comportements extrémistes naissent de la peur d’un groupe social qui réagit exagérément.
  • La mondialisation a mis une pression énorme sur les prix et a produit du chômage en Europe et délocalisé la production dans les pays émergeants.
  • L’immigration politique et économique à dérégulé un marché du travail et a permis aux tenants de l’économie de marcher sur les acquis à la force du poignet par les syndicats.
  • L’écroulement des deux blocs il y a plus de 20 ans à complétement redistribué les cartes du monde géopolitiques.
  • Etc.
Ces raisons et tant d’autres, expliquent que partout dans le monde les mouvements d’intégrisme religieux et politiques naissent en réaction aux modifications de notre société, de notre Terre, tant comme planète physique que comme milieu de vie.



Devenir un être humain

Lorsque l’individu commence à se rendre compte qu’il est relié à la tradition à laquelle il obéit par des chaines il a deux choix :
  • S’apitoyer sur son sort, sur son horrible destin et se contenter d’être le prisonnier…de ses idées qui l’empêchent de se réaliser pleinement.
Ou
  • Prendre le temps de regarder ses chaines et décider en son âme et conscience de changer afin de transcender les limites d’hier puis d’atteindre les buts de demain.
Ce travail introspectif s’apparente symboliquement au paysan qui s’apercevant de sa maigre récolte de piètre qualité décide positivement de semer un meilleur blé et le cultive avec amour afin de changer sa récolte c’est-à-dire son destin.



Société de demain

Tout comme un individu peut changer son destin, notre société peut le faire. La crise politico-économique que le monde entier vit est aussi une chance de changer dans le fond une société mondiale trop longtemps basée sur l’exploitation de l’homme par l’homme. Nous tolérons encore que des peuples massacrent parce qu’ils ont été massacrés. Nous tolérons trop que les faibles soient violés, volés, expulsés, privés de leur droit.
Mais cela ne peut de passer que dans une société composé d’êtres humains qui ne sont pas parfaitement en paix intérieurement. Comme un individu relève sa partie faible avec sa partie forte, notre société devra faire de même.
Cette politique qui fait :
  • des riches des gens plus riches.
  • des travailleurs, des gens légalement exploités.
  • des faibles lésés, des gens qui doivent se taire.
  • des étrangers (trop souvent clandestins), des boucs émissaires tout trouvé afin d’expliquer la déchéance de nos valeurs ; mais qui bien hypocritement sont employés comme main-d’œuvre bon marché.
  • de ceux qui n’ont pas leur croyance religieuse d’immondes sauvages aux coutumes scandaleuses.
  • etc.
…est un résidu de systèmes passés qui faisaient de l’individu un objet malléable selon les besoins. Nous avons tous payés notre dû : que l’on soit fils de bourreaux ou de victimes nous savons que la vengeance et la réponse violente, bien que tentantes, ne sont pas des réponses à nos problèmes.
Lorsque la tradition, la coutume ou la façon d’agir ou de parler que nous respectons nous conduit au malheur, nous avons le devoir de réfléchir avec notre conscience à une meilleur façon de vivre afin d’agir et de parler selon notre âme.
Lorsque les chaînes pesantes de la tradition sont rompues l’individu peut enfin agir et parler librement afin de créer un monde meilleur dans lequel les lois qui l’ont fait souffrir dans le passé n’est plus cours dans son monde nouveau.



Conclusion

Tout comme la raison ne peut tuer l’émotion, que l’homme ne peut dominer la femme, que l’opposition ne peut être matée par la force ; notre société peut et doit évoluer vers un processus où l’écoute et le dialogue respectueux soient institués entre les parties.
Non pour quelques raisons éthiques pompeuses mais bien pour survivre. En tant qu’individu et en tant que société nous pouvons réfléchir à nous adapter à l’évidence. En rassurant tous ceux que ne veulent pas perdre leurs traditions avec raison, nous pouvons évoluer vers un avenir où la société ne jugera plus les individus par la couleur de leur peau ou leurs yeux, par la religion ou le sexe mais bien au travers de la valeur positive des actes de ceux-ci.
L’heure n’est plus à savoir si c’est à cause du voisin que nous sommes dans cette situation. Nous avons à répondre avec intelligence à des questions légitimes et croire dans la possibilité d’apporter ensemble.
Notre société tout comme nous est lourdement enchaînée à son passé et plombe son avenir. Si chacun des individus fait son propre travail de libération, notre société a toutes les chances de réussir à transcender ces plus grands malheurs en mettant en place une nouvelle loi par et pour l’être humain.
Nous pouvons tous apporter à la société nos qualités propres afin de construire un futur bon pour tous : nous en avons les moyens, en avons-nous la volonté ??



                                                                                     Jean-Christian Balmat


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[1] En fait mulâtre, mais désolé ce terme…je ne peux pas…

[2] « Coutume » dans le sens global de paradigme socio-culturel.

dimanche 11 septembre 2011

Sagesse du Milieu / Le Centre de gravité ou Hara (article 2)


Travailler son Hara : le Haragei


Le travail sur le Hara est appelé le Haragei. Son objectif est de permettre à l’individu de passer de sa condition d’homme-animal à celle d’Homme-Spirituel.
Il est donc évident que ce travail est profondément spirituel bien que les outils qu’il propose soit des exercices qui se vivent très concrètement via le corps physique. De plus, puisque le Hara produit le Ki, l’individu qui travaille correctement constate simplement que cela se traduit par un meilleur Ki, donc un plus grand impact de ses actes tant sur sa propre personne que sur son environnement.
Les outils à disposition sont les suivants (ici résumés et plus largement développés dans le chapitre « Nouveaux outils d’évolution »)



Outils du corps physique

Le corps physique a besoin[1] :
·         D’effectuer des échanges gazeux, c’est à dire qu’il assimile de l’oxygène en éliminant du gaz carbonique
·         De combler ses besoins énergétiques en absorbant des aliments solides et liquides afin de combler et d’éviter les carences et les manques de façon à ce que l’homéostasie et son fonctionnement global soit optimal
·         Se protéger des dangers qui peuvent mettre en péril son intégrité

Ce niveau est celui de l’hygiène vitale de base qui peut être amélioré par :
·         Des ballades et des sports de plein air afin d’oxygéner parfaitement le corps
·         Une alimentation suivant des principes diététiques logiques ayant pour but de combler les besoins physiologiques réels et non les manques affectifs
·         Des conditions de vie en termes de logement et de travail qui permette au corps de rester en santé et non de vieillir (ce qui semble évident en occident mais qui l’est nettement moins au niveau mondial)

Outils du corps éthérique

Le corps éthérique « hérite » d’une part, de l’énergie produite à partir de la transformation des molécules physiques absorbées par le corps physique ainsi que les énergies affectives et psychique d’autre part.
Les outils à disposition pour optimiser le fonctionnement du corps éthérique sont :
·         Les médecines traditionnelles orientales qui agissent sur ce corps entre autres : Ayurveda, médecine tibétaine, chinoise et japonaise.
·         Les gymnastiques énergétiques comme le Taï Chi, Qi Gong

Outils du corps astral

L’unique objectif et pas des moindres, est de transmuter les émotions primaires en nobles émotions comme illustré d’une manière très limitée dans le tableau ci-dessous.

Haine
Transmutés en
Paix
Amour fusionnel
Amour inconditionnel
angoisse
confiance
Peur, lâcheté
courage
égoïsme
altruisme
individualisme
Sentiment d’appartenance à un groupe
Indifférence
Empathie
Méchanceté
compassion
Tableau 2 de l’auteur

Ce travail ne peut se dérouler que par un ras-le-bol de la souffrance due au manque causée par l’impermanence des interactions avec le plan physique. Lorsque l’Homme s’aperçoit qu’il ne comblera jamais ses manques intérieurs par des interactions avec la Matière, il se tourne vers le Spirituel. Et à ce moment commence une longue route, des centaines d’incarnations durant lesquelles il lèvera symboliquement ses yeux vers le ciel, qu’il ne suppliera plus mais essaiera au contraire de comprendre.

Le but est d’évoluer du stade d’ « automate-perroquet » à celui d’Homme-Intelligent par :
·         Un long travail d’introspection via le développement personnel, la religion, la psychothérapie, la psychanalyse
·         Une discipline méditative afin de calmer les angoisses, les peurs et les colères de l’homme-animal via, entre autres, la maîtrise respiratoire.

Le but est évidemment d’obtenir une maîtrise sur ses sentiments intérieurs afin d’obtenir une mer calme au lieu de cette mer agité de l’homme-instinctif.




Outils du corps mental

Le travail sur le corps mental est d’ordre purement philosophique et consiste à trouver des réponses aux questions existentielles personnelles par un travail intérieur profond et continu qui vise à relier l’homme à son intérieur ainsi qu’à sa divinité. Par la connaissance lentement acquise, l’être humain passe symboliquement du stade d’enfant peureux, angoissé et colérique à l’Homme qui comprend sa place dans l’Univers au sens spirituel du terme sans subir d’influence extérieures grossières.



Conclusion

La maîtrise du Hara correspond à la victoire de l’Homme sur sa nature animale qu’il parvient à maîtriser par un travail continu sur des centaines d’incarnation. Ce travail ne peut se réaliser par magie en quelque mois mais nécessite un investissement tel, qu’il représente un complet et radical changement de vie, passant de la vie matérielle à la vie spirituelle. Il est totalement intime, peut être partagé mais en aucun cas copié. D’où de nombreux appelés mais peu d’élus.


                                                                                     Jean-Christian Balmat


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Extrait du livre « Rissoi l’Ermite, Celui qui découvrit le Chemin vers le Monde Intérieur » en cours de publication.



[1] J’occulte volontaire le besoin naturel de se reproduire que j’aborde, de par sa notion très affective, au niveau des outils du corps astral.