jeudi 27 décembre 2012

Sagesse du Milieu: Introduction aux sept corps subtils



L’immense différence entre ce que je savais de mon éducation et ce que j’ai appris auprès de mon maître est qu'il définissait et comprenait le corps non comme un objet de chair mais comme l'ensemble de sept corps. Cette connaissance est Alpha et l’Omega de mon travail de recherche, ce sur quoi je vais réfléchir. Peu importe les chemins que je choisirai d’emprunter pour l'atteindre, le sommet sera cette notion.
Avant même que je ne débute ma formation interne, elle m’a attrapé tel un poisson qui mord à l’hameçon. Je suis fasciné par l’immensité de la connaissance que cette notion laisse entrevoir depuis le premier moment où j’en ai entendu parler.
Alors que l’occident analyse l’affect, la psyché et le corps séparément, l’orient m’apporte cette théorie qui regroupe sept aspects de l’être humain en un. Tout en spécifiant mieux chaque composante, cette théorie me conduit à l’unité.

L’Homme Septénaire
Deux aspects de l’être humain
Deux composantes de l’être humain
Deux Mondes
Sept Véhicules
Sept Plans de Conscience
Sept Chakras-Sept glandes endocrines
L’Homme-Spirituel
Soi Divin
Monde de l’Esprit : Trois corps spirituels
Divin
Synthétique
Coronal Épiphyse
(Pinéale)
Spirituel (Vital)
Intuitif
Frontal
Hypophyse
(Pituitaire)
Causal (Humain)
Altruiste
Cardiaque
Thymus
L’Homme-Matériel
Moi égoïste
Monde de la Matière : Quatre corps inférieurs
Mental (Intellectuel)
Mental
Laryngé
Thyroïde-Para thyroïde
Astral
Egotiste
Ombilical
Pancréas
Ethérique
Instinctif
Sacré
Gonades
Dense
Analytique
Basal Surrénales
Tableau 1 de l'auteur
1.      Le corps physique est le véhicule par lequel l’Humain s’exprime dans le plan physique. C’est au travers de ses propriétés que l’être humain communique et réalise toutes ses actions dans le plan physique. Ce corps de chair est animé par le suivant.
2.      Le corps éthérique aussi appelé « corps vital » qui est constitué de ce que l’on appelle l’énergie vitale. Il vitalise le corps de chair. Une énergie de bonne qualité entretient la matière, une énergie péjorée ne peut empêcher la maladie de s’installer et une absence d’énergie représente la mort de la matière. La qualité de l’énergie dépend d’une part des aliments terrestres (solides, liquides, gazeux) et d’autre part des aliments célestes (pensées et émotions). Lorsque le corps éthérique n’arrive plus à vitaliser le corps physique, l’être humain a de plus en plus de mal à rester conscient, il s’endort. La période de sommeil permet au corps éthérique de régénérer le corps physique.
3.      Le corps astral, aussi appelé « corps de désir », est le siège du désir, des pulsions-répulsions. Le désir est la force qui permet à l’être humain de bouger, créer, inventer…en résumé l’envie de vivre[1] provient de ce corps. L’attirance ou la répulsion que l’être humain éprouve à l’encontre d’un être vivant ou d’un objet a son origine dans ce corps. Le désir est source de bien (plaisir) ou de mal (douleur) selon l’usage qu’en fait le corps mental.
4.      Le corps mental, aussi appelé intellect, est le siège du mental, de la pensée et de la conscience égoïste. Très simplement résumé, on peut dire que ce corps se polarise en deux aspects : le premier est très rationnel et génère une pensée visant à assouvir les besoins inférieurs et les passions, les désirs de nature inférieure. Le second est intuitif et influencé par l’aspect spirituel de l’homme. Selon que l’être humain s’identifie à sa personnalité (son Moi) ou plutôt son esprit (son Soi Divin), il valorise plus ou moins un des aspects de son corps mental. Ce corps occupe une place charnière entre la personnalité de l’Humain d’une part et son Esprit d’autre part. Comme les pensées elles-mêmes, le sujet de la pensée, l’objet physique concret est impermanent.
5.      Alors que le corps mental recueille et élabore, le corps causal, aussi appelé « Ego[2] », ordonne et discerne. Alors que le corps mental repose sur des images mentales construites par les cinq sens et qu’il raisonne autour d’objets concrets en les différenciant, en comparant leur effet, le corps causal perçoit la cause, l’archétype[3] des objets et manie la pensée abstraite. À l’inverse, de l’objet concret, l’archétype est un modèle en évolution mais qui est permanent.
6.      Le corps spirituel représente le pont entre l’Ego, siège de la conscience individuelle, et l’Âme ou Soi Divin ayant pour véhicule le corps divin. Le corps spirituel est le siège de l’intuition qui est une connexion directe avec l’Âme ou la compréhension des Lois Universelles.
7.      Le corps divin est de pure essence divine, il en est une émanation en tout point semblable.

Ces sept corps subtils sont interconnectés en permanence. Cependant, selon son évolution intérieure, l’être humain n’en perçoit qu’une partie. Le travail d’apprentissage commence d’en bas, du plan physique, bien que l’Humain provienne d’en haut, de l’Esprit. L’être humain a besoin de nombreuses années pour développer un corps adulte, plus encore pour maitriser son énergie, ses émotions et ses pensées. Bien que ces corps existent en l’être humain, leur développement reste au stade de potentiel latent sans travail conscient. La conscience de l’Humain devient alors l’architecte de sa propre évolution.[i]


                                                                                     Jean-Christian Balmat


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[1] Cette envie de vivre est bien entendu la notion de pulsion de vie qui permute en pulsion de mort en cas d’événement traumatique.
[2] Dans ce contexte « Ego » signifie conscience individuel et ne correspond pas directement à l’ « ego », qui correspond au « moi je ».
[3] Un archétype (du grec arkhetupon, « modèle primitif », par l'intermédiaire du latin archetypum) est, en littérature et en philosophie, un modèle général représentatif d'un sujet. Employé en psychanalyse, la notion d'archétypes recouvre une signification propre définie par Carl Gustav Jung : des préformes vides qui organisent la vie instinctive et spirituelle, structurent les images mentales (pensées, fantasmes, rêves…). On peut aussi définir un archétype comme un point de vue analogique sur une réalité sensible, susceptible d'intégrer la totalité des points de vue qu'on peut en avoir. Les archétypes apparaissent dans les mythes, mais aussi dans les rêves ; ils y forment des catégories symboliques structurant les cultures et mentalités, et orientant le sujet vers son évolution intérieure, nommée individuation dans la psychologie de Jung. Pour ce dernier, les archétypes sont caractérisés fondamentalement par le fait qu'ils unissent un symbole avec une émotion, ce faisant, ils sont des « potentiels d'énergie psychique » constitutifs de toute activité humaine et orientant la libido. Les archétypes sont ainsi, dans l’espace mental, des dépôts permanents d’expériences continuellement répétées au cours des générations. Note extraite de Wikipédia


[i] Article extrait du livre « Rissoi l’Ermite, Celui qui découvrit le chemin vers le Monde Intérieur » de JC Balmat en cours de publication.

jeudi 8 novembre 2012

Sagesse du Milieu: Le Combat du Magicien Blanc et du Magicien Noir (3ème partie)


Le Magicien Gris


Le magicien gris est celui qui prend conscience de son pouvoir d’action sur l’autre, de son magnétisme. A force d’apprendre à se connaitre intérieurement et se retrouve devant le fameux « to be or not to be », devant le choix. Ce choix, que les chrétiens appellent la tentation, le pose devant le choix de faire bien ou de faire mal.
S’ensuit une période de tiraillement vécue souvent comme des tortures morales horribles. Comment va-t-il utiliser son pouvoir ? Pourquoi faire le bien alors que certains congénères font pire qu’il ne pourrait faire ? Etc.
Durant cette période, il prend peu-à-peu la mesure de son pouvoir de décision et en use, pour le meilleur et pour le pire. A mesure qu’il en prend conscience, son pouvoir personnel se décuple avec des conséquences personnelles qui augmentent proportionnellement.
Puis un jour, face à ses propres responsabilités il choisit de se consacrer au bien ou au mal par choix, parce qu’il le décide en âme et conscience.



Le Magicien Blanc


Le magicien blanc est l’être humain qui, au stade précédent, a choisi le bien et s’y consacre par choix personnel.
Celui-ci utilise alors ses dons pour le bien d’autrui, celui de la société. Il insuffle l’espoir, le positivisme et le bien dans les relations qu’il établit sans se mettre au centre de celle-ci mais au contraire en s’oubliant au profit de la cause qu’il a choisi de défendre.
Avant de devenir Merlin, le magicien blanc prend l’apparence de la voisine qui vous dit bonjour en souriant tous les matins, de la personne qui s’agenouille pour vous aider lorsque votre cabas se déchire, du professeur qui aide en dehors de ses heures de travail car il croit en celui à qui il la donne.
Le magicien blanc est celui qui lorsque vous le rencontrez fait apparaître le ciel bleu alors que les nuages noirs et la tempête était en vous, maltraitant votre cœur et vous empêchant de penser. Il n’a pas d’âge précis, encore moins un sexe ou une race définie mais une foi dans le bien que rien d’extérieur ne peut ébranler.



Conclusion


Loin de la science exacte, la magie s’adresse à la partie humaine de l’Être. Avant tout la magie est affaire de cœur et de connaissance de l’Homme-Intérieur. Chaque être peut s’il le veut rendre magique ses relations en les illuminant : le bonheur, la joie et la bonté ainsi offerts lui seront rendus au centuple.




                                                                                     Jean-Christian Balmat


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Sagesse du Milieu: Le Combat du Magicien Blanc et du Magicien Noir (2ème partie)


Le cœur du conflit


Le conflit du Magicien Blanc et du Magicien noir est le symbole du combat intérieur de l’être humain face au choix qu’il a de diriger ses actions émotionnelles dans le bien (le plaisir, le partage qui apporte à l’individu et à son environnement, qui a pour effet de libérer l’être humain de ses limites humaines) ou le mal (la douleur, l’accaparation de l’énergie de l’individu et celle de son environnement, qui enferme l’être humain dans un cycle lui supprimant peu-à-peu sa liberté de choix).
Le vrai pouvoir de l’Homme est sa connaissance qui, lorsqu’elle se développe lui permet de s’élever au-dessus de celui qui l’ignore peu importe le domaine dont on parle. Dans toutes les structures sociales humaines, il existe une hiérarchie dans laquelle tout individu veut naturellement évoluer.
En fait on pourrait dire schématiquement que l’être humain est relationnellement au milieu de trois échelles :
·         Haut-bas : hiérarchie des structures sociales auxquelles il appartient.
·         Antérieur-postérieur : les descendants et les ascendants.
·         Droite-gauche : les personnes avec qui il partage la même position. Les « frères et sœur » qui sont « compatibles » entre eux.
Le contexte de la magie nous parle de la « connaissance des mystères du cerveau droit » : omniscience, omnipotence, télépathie, télékinésie, intuition, prémonition, claire audience, clairvoyance, claire sentience, magnétisme thérapeutique, etc. Ces connaissances qui nous paressent inatteignables sont pourtant à moindre mesure présentes à l’état de germes dans l’être humain.



Petite magie quotidienne


En effet, chacun de nous commence sa vie dans une famille et manifeste sa « magie » en parvenant plus ou moins à manipuler son environnement afin que ce dernier lui soit favorable : l’enfant qui obtient une glace en insistant, la petite fille qui en « faisant craquer » son père est dispensée de sa tâche, le petit garçon qui dans son jeu avec ses copains de quartier devient le roi de ceux-ci servit par ceux qui deviennent ses vassaux. Ces jeux nous forment à développer notre pouvoir sur les autres ou notre impuissance (source de futures frustrations).
Les pouvoirs d’attendrir, de charmer, de conviction, de monopoliser l’attention se développent avec l’adolescence. Cadrer en direction d’objectifs sains, ces pouvoirs nous amènent à transcender nos limites pour atteindre la maîtrise d’un domaine. La « magie quotidienne » consistant à obtenir symboliquement des cieux l’objet de nos désirs.
Cette magie-là est la science qui s’adresse à notre subconscient et nous permet par des méthodes comme l’autohypnose, l’auto-motivation, la méditation de nous conditionner à atteindre des objectifs en travaillant consciemment sur la perception que nous avons du monde et de nous-mêmes.



La magie appliquée sur l’autre


Lorsque la magie est projetée sur l’autre elle devient manipulation. La manipulation s’étend de la petite influence jusqu’à la prise de contrôle de l’autre.
La manipulation peut être positive quand elle sert dans la vie quotidienne à pousser sainement l’autre en qui on croit à transcender des limites qu’il croit insurmontables, par exemple : l’éducation des parents et des professeurs qui amène l’enfant à la connaissance ; la thérapie qui redonne l’espoir.
La manipulation à son pendant négatif qui se manifeste au travers du jeu relationnel pervers qui consiste à : «  si tu m’obéis, je te récompenserai largement, par contre si tu me désobéis, je vais te punir », la relation toxique ou pire « sans moi tu n’es rien » ou la dépendance affective.
L’un et l’autre sont affaire de perception du monde par ce que l’on appelle le subconscient. Sachant que l’être humain ne peut donner à l’autre que ce qu’il a lui-même, la magie quotidienne dépend grandement de la propre perception du monde qu’il projette sur l’autre.



Le Magicien Noir


Le magicien noir est la partie de l’être humain qui veut faire de l’autre sont jouet, sa chose, la projection de lui-même dans un autre corps.
Le magicien noir qui le fait inconsciemment est souvent frustré par son petit pouvoir, sa vie médiocre et les liens affectifs qui se sont transformés depuis longtemps en chaînes. Il génère par son action :
·         la relation toxique, conditionnelle qui oblige l’autre à se plier à ses exigences durant la relation. Il récompense quand on lui obéit et punit lorsqu’on lui désobéit.
·         le vampirisme énergétique par lequel il prive l’autre de sa liberté en se rendant indispensable en utilisant la peur par exemple.
·         Le dénie de la personnalité de l’autre qui peu à peu détruit l’estime que ce dernier à de lui-même.
·         La prise de contrôle totale de l’autre durant lequel il s’approprie le cerveau et le cœur de l’autre en parvenant à en faire un automate-perroquet.

Le magicien noir est en fait une personne qui dépend des autres pour être quelqu’un et qui parvient par son machiavélisme à faire croire à ses victimes le contraire. Son action avilit l’être humain qui la subit en le privant un peu ou beaucoup de son libre-arbitre et de sa liberté individuelle. Il agit sur une personne mais peut le faire sur des foules entières et mêmes des pays entiers ; l’histoire nous l’a malheureusement prouvé.




                                                                                     Jean-Christian Balmat


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Sagesse du Milieu: Le Combat du Magicien Blanc et du Magicien Noir (1ère partie)


Introduction


Dans l’imagerie populaire, le magicien est la personne qui parvient à manipuler la réalité par l’entremise de pouvoirs surnaturels relevant de la connaissance de lois inconnues par les sciences exactes.
Le mot français « magie » provient du latin « magia » lui-même issu du grec « mageia » signifiant « religion des mages perses ». En vieux perse, le terme « mag » signifie « science sagesse ». On trouve pour la première fois ce mot gravé en 515 av. JC. A cette époque les mages perses forment la classe sacerdotale.
Idéalement, la magie est la connaissance des principes et de la voie par laquelle l’omniscience et l’omnipotence de l’Esprit et son contrôle sur les forces de la nature peuvent être acquises par l’individu.
L’histoire de notre culture est parsemée de magiciens célèbres (entre autres exemples : Simon le Magicien qui « concurrence » Jésus-Christ en personne ; Merlin, magicien bénéfique qui permit la naissance d’Arthur, les Trois Rois Mages) sans oublier les druides de nos ancêtres celtes.
Le magicien et le druide sont censés être tout-à-tour ministre du culte, philosophe, gardien du Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi et de la classe guerrière.
Pour résumer, le magicien est l’intercesseur entre l’homme (le roi) et son Dieu en maîtrisant l’art occulte qui lui permet d’une part de produire des effets magiques sur les choses, les êtres vivants ou les situations par des techniques, des préparations et incantations connues de lui seul.
Le magicien possède une connaissance qui s’oppose à celle du scientifique. Son savoir est tombé en désuétude à mesure des avancés des sciences exactes et l’enseignement de celles-ci au plus grand nombre.
Le magicien moyenâgeux occupe socialement la même place que le chaman (voyant-guérisseur, guérisseur, homme-saint) amérindien, africain, aborigène ainsi que toutes les cultures dites (abusivement) « païennes ».
Bien avant Freud ils interprètent les songes, ils possèdent des connaissances astronomiques et astrologiques qui leur permettent de présider des grandes cérémonies aux solstices et aux équinoxes. Ils bénissent les récoltes en les protégeant des « colères du ciel ». Ils guident les rois et procèdent aux rites funéraires.
Bien plus qu’un accessoire culturel, le magicien représente dans notre inconscient collectif la partie magique qui a le pouvoir de changer le destin, d’agir en pleine conscience sur le Monde, sur l’environnement social…en bien ou en mal. La magie nous parle entre autre chose de notre magnétisme animal, celui avec lequel on charme…ou l’on maudit l’autre en agissant hors du champ de conscience habituel.



Le Magicien moderne


A quoi peut bien servir un article sur les magiciens ? Pas à grand-chose si le but était de vous raconter pour la millième fois l’histoire des Rois Mages ou de Merlin.
Mon objectif est d’utiliser l’archétype qu’il représente : l’intercesseur qui interprète les signes de Dieux avec son intuition. Ou en d’autres termes, l’être humain qui se met au diapason de l’Esprit avec son cerveau droit, l’aspect émotionnel de son système nerveux.
Le magicien en vous, est cette partie qui au-delà du visible (du plan physique) agit sur son monde avec ses émotions, ses pensées et ses croyances. Au-delà de l’image d’Epinal, chacun de nous est un peu magicien.
Traditionnellement, le magicien est l’être humain qui est parvenu à maîtriser et harmoniser son corps, son cœur et son esprit. Cette trinité unifiée est symboliquement la clef et la Nature (triple elle aussi) est la serrure. L’interaction consciente entre les deux est la magie.
A chaque fois qu’un être humain entre en relation avec un congénère, un animal, une plante, un minéral mais aussi une émotion ou une pensée (égrégore) il créé un lien. S’il le fait en pleine conscience, il fait de la magie.
En effet, dans une relation entre deux êtres, il se créé logiquement un lien qui les relie selon un principe dualiste. Ce lien peut passivement être vécu ou alors être activé par la volonté de l’un ou l’autre des protagonistes.
Ce lien est la troisième composante d’une relation et peut être changée par l’action consciente sur la qualité et la quantité. Chaque être humain le vit tous les jours depuis l’enfance en agissant volontairement sur certains liens relationnels qui sont comme la toile d’araignée de son monde émotionnel.
Cette action consciente est vécue par tous mais souvent évaluée inopérante. Trop souvent notre éducation valorise l’apparence de la relation et son cortège de conventions sociales propres à chaque famille, groupe, nation, etc.
Cependant la forme, l’apparence n’est pas le fond et définit encore moins la nature du lien.
Le fond est la raison pour laquelle l’être humain établit, entretiens ou coupe des liens relationnels. Ces liens, bien qu’invisibles lui permettent de vivre, de le rester et de se développer idéalement : la double relation[1] avec ses parents lui permet de se développer à leurs côtés, le temps qu’il arrive à maturité ; le lien qu’il établit avec un professeur lui permet d’acquérir une connaissance précise ; le lien avec son employeur lui permet de faire un troc vital, son travail contre un salaire défini.
Le fond et l’apparence sont les pôles opposés de la relation. Ils sont en interaction en permanence et dépendent l’un de l’autre en s’influençant constamment. Leur tension génère la nature de la relation à l’image d’une ampoule classique à l’intérieur de laquelle le filament s’illumine entre les deux pôles.
Les liens relationnels tissent une toile qui relie tous les êtres humains entre eux d’une façon directe ou indirecte. Le fond remplit son rôle vital et nutritif, la forme permet d’entretenir le lien. L’être humain peut prendre conscience des liens qu’il a établi, de leurs rôles (fonctions, utilité) par la psychothérapie et la psychanalyse. Il peut ainsi choisir de maintenir un lien ou non, utilisant en général des notions telles que, plaisir-douleur, apports-pertes pour évaluer ses relations.
La nature de la relation correspond à la qualité et la quantité de charge affective que l’être humain place dans chaque lien activement.
Très schématiquement, il peut :
·         Insuffler dans la relation du bon, du positif, de l’ouverture, du don de soi, de l’altruisme, de la droiture, du courage, de la bienveillance, de la politesse, de la sincérité, de l’honneur, loyauté, etc.
Ou
·         Souffler dans la relation du mal, du négatif, de la fermeture, de l’égocentrisme, sournoiserie, de la lâcheté, de la malveillance, de l’impolitesse, de l’inconvenance, de la honte, de la traitrise, etc.

La plupart du temps l’être humain ne se rend pas compte qu’il teinte toutes ses relations émotionnellement. En bien ou en mal, il agit en potentialisant au mieux la relation et la rend positive ou alors il l’inhibe en la péjorant.


                                                                                     Jean-Christian Balmat


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[1] Les parents étant les représentants du Tao, de l’énergie féminine de la Terre et de l’énergie masculine du Ciel se mariant en l’enfant.

mercredi 26 septembre 2012

Sagesse du Milieu: Les traumatismes transgénérationnels (2ème partie)


Introduction


Dans le premier article nous avons posé les bases de la compréhension des traumatismes transgénérationnels. Nous allons à présent tenter de cerner les éventuelles problématiques et donner les outils qui permettront leur résolution.



Définir les schémas familiaux


Comme nous l’avons vu, des schémas spécifiques sont mis en œuvre par les membres de votre clan familial. Il s’agit là d’éviter autant que possible de réfléchir qu’au travers de l’émotionnel dans des sentiments tels que le ressentiment, la douleur, le regret ou le manque par exemple. Je vous suggère de le faire calmement parce que vous en avez l’envie et la force. D’autres part dites-vous bien qu’il ne s’agit en aucune manière de faire le procès de votre famille mais de la comprendre pour mieux se libérer de ses limitations propres.



Observer avec détachement


Pour parvenir à déterminer les schémas au travers desquels évolue votre famille je vous suggère de vous placer en observateur afin de sortir de la position d’acteur.
Allez dans un endroit calme où vous vous sentez bien. Détendez-vous en adoptant une posture confortable.
Essayez ensuite de définir tous les comportements propres à votre famille : les traditions et coutumes que vous reproduisez d’année en année, les rituels précis qui font de votre famille ce qu’elle est. Cherchez à mettre en lumière toutes les habitudes éducatives acquises en termes de façon d’agir et de parler.
Puis sur une feuille essayez de rédiger le dictionnaire familial. C’est-à-dire écrivez la définition d’un maximum d’éléments en respectant la loi familiale. Je vous suggère de débuter par la définition de la femme et de l’homme (définition des rôles respectifs) puis d’écrire un maximum de lignes sur tout ce que votre éducation a défini comme la vérité.
Enfin essayez de voir votre famille comme les acteurs d’un film que vous auriez regardé. Donnez une définition du rôle de chacun d’une manière caricaturale : par exemple le patriarche, le mouton noir, la mère poule, l’éternel rebelle, bref trouvez par vous-même des descriptions de rôles qui, si elles étaient révélées à un inconnu, lui permettrait de comprendre sans délai le fonctionnement de votre famille.



S’observer dans la spontanéité


Dans votre vie quotidienne une excellente méthode est de vous observer parler et agir en « automate-perroquet ». C’est-à-dire que vous cherchez à mettre en évidence tout ce qui dans vos journées est reproduit par vous-même sur « pilote automatique ». Notez tout ce qui constitue un acte ou une parole issue en ligne directe de votre éducation sans aucune modification de votre part, de manière totalement automatique, c’est-à-dire sans que cela passe par la réflexion.



Séparer ce qui est juste du faux


A ce point, essayez de synthétiser toutes vos données en les séparant en justes et fausses. J’entends par là que vous les classifiez en fonction de l’effet qu’elles ont eu sur vous : triez entre ce qui vous a fait du bien, qui a fait grandir et ce qui vous a fait du mal, qui vous a inhibé.
Je vous suggère d’oser vous valoriser en faisant ce travail. N’essayez pas de faire plaisir à qui que ce soit, faites-le pour vous.



Réécrire le dictionnaire familial


Reprenez votre dictionnaire familial et affinez les définitions des choses et des personnes selon ce qui est juste pour vous. Réécrivez votre loi familiale en tenant compte de créer un monde dans lequel vous pouvez vous épanouir. Je vous conseille de chercher à définir sans nuire ni à vous, ni aux autres. Car si vous voulez vous libérer osez ne pas brider en remplaçant des lois contraignantes par d’autres susceptibles de le devenir.
Osez être bon, juste et vrai sans oublier d’être raisonnablement ambitieux en termes de bonheur et de réussite. Osez redéfinir afin de vous donner les moyens de mettre en œuvre de belles choses car vous vous y autorisez !



Conclusion


De nos familles nous avons reçu du bonheur et de l’amour. Cependant étant donné que nos familles sont composées d’individus imparfaits, nous avons égalé hérité des traumatismes des générations dont nous sommes issus.
En travaillant avec son cœur, sa tête et son corps nous avons tous la possibilité d’arrêter de souffrir d’un problème transgénérationnel…en trouvant la solution. Pour arriver à le faire vous devez aller reprogrammer votre cerveau.
Chacun peut le faire à condition de commencer par redéfinir votre philosophie de vie. Il ne s’agit pas simplement de reprogrammer comme une fin en soi ; mais au contraire de le faire parce qu’au plus profond de vous vous êtes convaincu de la nécessité de procéder à ce changement.
Cela nécessite une profonde valorisation intérieure de ce que vous êtes et une autorisation de le montrer au monde. Ce processus remet positivement en question toutes les limites personnelles imposées par l’éducation et la société en les remplaçant par des limites acceptées et vécues dans la plénitude.



                                                                                     Jean-Christian Balmat


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