jeudi 8 novembre 2012

Sagesse du Milieu: Le Combat du Magicien Blanc et du Magicien Noir (1ère partie)


Introduction


Dans l’imagerie populaire, le magicien est la personne qui parvient à manipuler la réalité par l’entremise de pouvoirs surnaturels relevant de la connaissance de lois inconnues par les sciences exactes.
Le mot français « magie » provient du latin « magia » lui-même issu du grec « mageia » signifiant « religion des mages perses ». En vieux perse, le terme « mag » signifie « science sagesse ». On trouve pour la première fois ce mot gravé en 515 av. JC. A cette époque les mages perses forment la classe sacerdotale.
Idéalement, la magie est la connaissance des principes et de la voie par laquelle l’omniscience et l’omnipotence de l’Esprit et son contrôle sur les forces de la nature peuvent être acquises par l’individu.
L’histoire de notre culture est parsemée de magiciens célèbres (entre autres exemples : Simon le Magicien qui « concurrence » Jésus-Christ en personne ; Merlin, magicien bénéfique qui permit la naissance d’Arthur, les Trois Rois Mages) sans oublier les druides de nos ancêtres celtes.
Le magicien et le druide sont censés être tout-à-tour ministre du culte, philosophe, gardien du Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi et de la classe guerrière.
Pour résumer, le magicien est l’intercesseur entre l’homme (le roi) et son Dieu en maîtrisant l’art occulte qui lui permet d’une part de produire des effets magiques sur les choses, les êtres vivants ou les situations par des techniques, des préparations et incantations connues de lui seul.
Le magicien possède une connaissance qui s’oppose à celle du scientifique. Son savoir est tombé en désuétude à mesure des avancés des sciences exactes et l’enseignement de celles-ci au plus grand nombre.
Le magicien moyenâgeux occupe socialement la même place que le chaman (voyant-guérisseur, guérisseur, homme-saint) amérindien, africain, aborigène ainsi que toutes les cultures dites (abusivement) « païennes ».
Bien avant Freud ils interprètent les songes, ils possèdent des connaissances astronomiques et astrologiques qui leur permettent de présider des grandes cérémonies aux solstices et aux équinoxes. Ils bénissent les récoltes en les protégeant des « colères du ciel ». Ils guident les rois et procèdent aux rites funéraires.
Bien plus qu’un accessoire culturel, le magicien représente dans notre inconscient collectif la partie magique qui a le pouvoir de changer le destin, d’agir en pleine conscience sur le Monde, sur l’environnement social…en bien ou en mal. La magie nous parle entre autre chose de notre magnétisme animal, celui avec lequel on charme…ou l’on maudit l’autre en agissant hors du champ de conscience habituel.



Le Magicien moderne


A quoi peut bien servir un article sur les magiciens ? Pas à grand-chose si le but était de vous raconter pour la millième fois l’histoire des Rois Mages ou de Merlin.
Mon objectif est d’utiliser l’archétype qu’il représente : l’intercesseur qui interprète les signes de Dieux avec son intuition. Ou en d’autres termes, l’être humain qui se met au diapason de l’Esprit avec son cerveau droit, l’aspect émotionnel de son système nerveux.
Le magicien en vous, est cette partie qui au-delà du visible (du plan physique) agit sur son monde avec ses émotions, ses pensées et ses croyances. Au-delà de l’image d’Epinal, chacun de nous est un peu magicien.
Traditionnellement, le magicien est l’être humain qui est parvenu à maîtriser et harmoniser son corps, son cœur et son esprit. Cette trinité unifiée est symboliquement la clef et la Nature (triple elle aussi) est la serrure. L’interaction consciente entre les deux est la magie.
A chaque fois qu’un être humain entre en relation avec un congénère, un animal, une plante, un minéral mais aussi une émotion ou une pensée (égrégore) il créé un lien. S’il le fait en pleine conscience, il fait de la magie.
En effet, dans une relation entre deux êtres, il se créé logiquement un lien qui les relie selon un principe dualiste. Ce lien peut passivement être vécu ou alors être activé par la volonté de l’un ou l’autre des protagonistes.
Ce lien est la troisième composante d’une relation et peut être changée par l’action consciente sur la qualité et la quantité. Chaque être humain le vit tous les jours depuis l’enfance en agissant volontairement sur certains liens relationnels qui sont comme la toile d’araignée de son monde émotionnel.
Cette action consciente est vécue par tous mais souvent évaluée inopérante. Trop souvent notre éducation valorise l’apparence de la relation et son cortège de conventions sociales propres à chaque famille, groupe, nation, etc.
Cependant la forme, l’apparence n’est pas le fond et définit encore moins la nature du lien.
Le fond est la raison pour laquelle l’être humain établit, entretiens ou coupe des liens relationnels. Ces liens, bien qu’invisibles lui permettent de vivre, de le rester et de se développer idéalement : la double relation[1] avec ses parents lui permet de se développer à leurs côtés, le temps qu’il arrive à maturité ; le lien qu’il établit avec un professeur lui permet d’acquérir une connaissance précise ; le lien avec son employeur lui permet de faire un troc vital, son travail contre un salaire défini.
Le fond et l’apparence sont les pôles opposés de la relation. Ils sont en interaction en permanence et dépendent l’un de l’autre en s’influençant constamment. Leur tension génère la nature de la relation à l’image d’une ampoule classique à l’intérieur de laquelle le filament s’illumine entre les deux pôles.
Les liens relationnels tissent une toile qui relie tous les êtres humains entre eux d’une façon directe ou indirecte. Le fond remplit son rôle vital et nutritif, la forme permet d’entretenir le lien. L’être humain peut prendre conscience des liens qu’il a établi, de leurs rôles (fonctions, utilité) par la psychothérapie et la psychanalyse. Il peut ainsi choisir de maintenir un lien ou non, utilisant en général des notions telles que, plaisir-douleur, apports-pertes pour évaluer ses relations.
La nature de la relation correspond à la qualité et la quantité de charge affective que l’être humain place dans chaque lien activement.
Très schématiquement, il peut :
·         Insuffler dans la relation du bon, du positif, de l’ouverture, du don de soi, de l’altruisme, de la droiture, du courage, de la bienveillance, de la politesse, de la sincérité, de l’honneur, loyauté, etc.
Ou
·         Souffler dans la relation du mal, du négatif, de la fermeture, de l’égocentrisme, sournoiserie, de la lâcheté, de la malveillance, de l’impolitesse, de l’inconvenance, de la honte, de la traitrise, etc.

La plupart du temps l’être humain ne se rend pas compte qu’il teinte toutes ses relations émotionnellement. En bien ou en mal, il agit en potentialisant au mieux la relation et la rend positive ou alors il l’inhibe en la péjorant.


                                                                                     Jean-Christian Balmat


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[1] Les parents étant les représentants du Tao, de l’énergie féminine de la Terre et de l’énergie masculine du Ciel se mariant en l’enfant.

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