samedi 8 octobre 2011

Sagesse du Milieu / Le chêne et le roseau


Lors d’une tempête, le chêne résiste et finit par céder sous la pression en s’écroulant au sol. Le roseau quant à lui ploie sous le vent mais ne cède pas et se redresse une fois la tempête finie.
Face à l’événement, l’être humain a le choix d’être un chêne ou un roseau. Bien que plus valorisante pour l’ego, l’attitude du chêne finit toujours par l’écroulement. Cet article a pour but de faire un peu plus apprécier l’attitude du roseau, à savoir celle du repli temporaire.



S’écrouler comme un chêne


Chaque être humain expérimente tôt ou tard cet écroulement sous la forme d’une dépression, d’un burn out, etc. Les causes peuvent être très diverses : licenciement, perte d’un être cher, agression, etc.
La personne qui le subit ressent une cassure dans sa vie et le ressent souvent au travers d’un sentiment d’impuissance. L’écroulement est en général précédé d’une période de résistance intense afin de ne pas lâcher sous le fardeau qui génère cet état de stress. L’écroulement est le signal d’alarme envoyé par le corps qui avertit qu’il a cédé sous la charge. Tout comme le chêne est rigide, le corps et souvent l’esprit ne peuvent ou ne veulent céder sous la pression.
La personne dans ce cas de figure, n’arrive tout simplement pas à admettre qu’elle est en train de craquer. La peur viscérale de l’échec et l’angoisse inconsciente du rejet pousse la personne à jeter ses dernières forces dans le combat jusqu’à l’épuisement. Lorsque cela se passe son image d’elle-même s’en retrouve très détériorée.
Il s’ensuit une période durant laquelle la personne doit retrouver en elle assez de ressources afin de se relever. La plupart du temps, l’écroulement est vécu comme la mort de la « partie invincible, indestructible » de la personnalité. L’acceptation des faiblesses, des failles et autres défauts de la personnalité est une étape dure mais nécessaire. Après un travail d’acceptation, la personne pourra comprendre ses erreurs afin d’en tirer l’expérience nécessaire afin de se relever plus forte qu’avant.
Ce travail est très pénible, coûte cher en énergie et représente un défi majeure au niveau du regard souvent dure qu’à la société dans ces cas-là. Mais surtout cette attitude créé un sur fonctionnement du système immunitaire de par le stress constant ressenti.



Savoir plier et céder du terrain


Il existe une alternative à l’écroulement. Parfois dans la vie il faut savoir se replier afin de réenvisager sa position et sa stratégie de vie.
Lorsque la personne est conscience de ses propres limites et qu’elle constate que ces dernières sont atteintes, elle peut se replier sans attendre les dégâts majeurs.
Admettre ses propres limites peut sembler au prime abord comme une attitude de faible. C’est au contraire un acte réaliste qui permet à la personne de réenvisager sa stratégie de vie puis que celle qu’elle a utilisé jusque-là n’a pas été efficace.
Pour mettre en œuvre « la méthode du roseau », la personne doit mettre en œuvre un certains nombres d’éléments :
·         Elle détermine des objectifs tant personnels que professionnels précis en tenant compte de son passé. C’est-à-dire qu’elle met tout en œuvre pour ne pas reproduire dans le présent ou le futur les erreurs passées.
·         Elle consacre 10 min à faire une auto-évaluation : Comment  la journée est dans l’ensemble ? Est-ce que les objectifs sont atteints ? Est-ce que les relations humaines ont été positives ?
·         Elle tient compte de tout ce qu’elle a déduit afin de mettre en œuvre une stratégie chaque jour plus proche de l’idéal.



Se recentrer dans ses racines


Tout comme le roseau, la personne qui accepte de plier est souple et sait s’abriter prudemment dans ses racines lorsque la tempête fait rage.
Les racines de l’être humain sont ses valeurs personnelles. Celles qui le définissent et qui lui permettent d’exprimer sa propre nature. En apprenant à les connaitre très précisément, il peut savoir avec quel milieu social il est compatible, en adéquation.
Rien ne remplace l’expérience à ce niveau. C’est souvent la confrontation avec un concept, un comportement, un rituel qui lui est complétement étranger que l’être humain peut progresser. C’est en étant confronté à des problèmes qu’il peut trouver des solutions.
En osant de temps à autre se replier intérieurement, chacun peut acquérir la capacité de se regarder très objectivement afin de prévenir tout écroulement général.
Si la personne ose aborder ce qui l’a fait douter, reculer, avoir peur, etc. elle peut se doter de la qualité qui lui permettra de transcender cet obstacle.



La souplesse de l’eau


A l’image de l’eau qui garde ses propriétés quel que soit le contenant dans lequel elle se trouve, l’être humain qui parvient à ne pas s’identifier aux rôles qu’il joue peut en maîtriser le script sans se laisser entrainer dans un film d’horreur alors qu’il avait signé pour un film comique.
Sans détachement, l’être humain est susceptible de se laisser entrainer dans des comportements antagonistes à ces propres valeurs et de se retrouver ainsi dans une situation de stress[1]. Plus il se connait, plus il peut rapidement évaluer, ce qui représente la meilleure solution face à un choix qui se pose.
Plus il fait preuve d’adaptation aux formes que prend la vie sans changer le fond (ses valeurs), plus il sera roseau qui traversera sans encombres les tempêtes de la vie.


                                                                                     Jean-Christian Balmat


Depuis 1991, l’école de la Sagesse du Milieu vous propose :
·        Formation Modulaire
·        Cours de Gymnastique Énergétique
·        Cours de Méditation Évolutive
·        Séminaire Bien-Être
·        Cours d’Introduction
·        Conférences Gratuites
·        Cours de Géobiologie




[1] Bien que cela paraisse évident, il est important de constater que le « familier », ce qui est connu à des vertus calmantes alors que l’ « étranger » est stressant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire