Si vous
cherchez à développer une relation de ce type, il n’existe qu’une seule porte,
celle du cœur. Le cœur étant le Généreux Donateur de Vie, l’essence de l’homme
reliée par la Sève Sacrée qu’est le sang. Cette Sève Sacrée qui s’enrichit
d’informations depuis la nuit des temps. Quel professeur, si nous avons
l’humilité d’écouter le silence intérieur ! Par ce magnifique professeur interne,
l’Être désirant marcher sa vie, accède à une étape essentielle de son
développement.
S’affranchir de notre sempiternelle tendance
d’humain à dominer nos Frères et Sœurs « inférieurs ». L’arbre, comme
nous l’avons vu plus haut, n’éprouve pas de sentiment de rejet face aux Lois
Universelles, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il n’éprouve rien !
La leçon que nous pouvons tirer d’une relation respectueuse avec un membre du
règne végétal (entre autres), est sans égal et essentielle dans un processus
d’évolution personnelle, donc spirituelle.
Comme les éléments que nous assimilons depuis
le haut, nous nous sommes, au fil de l’évolution, densifiés, matérialisés.
Après avoir vécu la descente sur terre, nous nous élevons à nouveau vers
l’Esprit. Notre tempérament de dominant nous a conduits à ramener au stade
d’esclaves, les trois règnes inférieurs dont nous sommes pourtant composés.
Le développement conscient d’une relation
complète avec chaque être vivant est la deuxième étape sur le chemin de la
Connaissance. J’entends par relation complète, un échange où l’on est conscient
de ce que l’autre nous offre, et de l’en remercier au travers du plus grand
respect qui ne dépassera pas pour autant celui que l’on s’accorde.
La première étape est de ce fait le respect personnel
succédant à une réelle prise de conscience de la véritable nature humaine. La
force émanant d’un cœur rendu à sa fonction, est le meilleur « moyen de
communication interrègnes ». En fait, il est même le seul. L’étincelle de
vie habite tous les êtres vivants en leur Centre, leur cœur. Il est
parfaitement vrai que nous, êtres humains, pourrions toujours argumenter sur le
fait que l’intellect est une singularité qui nous est propre. Le fait
d’échanger en vue d’évoluer, avec les animaux, les plantes, les minéraux et
notre Mère la Terre, me semble pourtant une aventure riche pour tous.
À ce niveau, le plus dur est sans doute la
considération que l’on porte à un être vivant de classe inférieure, ou plutôt, devrais-je dire, le manque de considération. J’entends par considération, l’acte
d’estime visant à laisser à l’autre une place sur terre, à honorer son
individualité de règne, race et d’individualité différenciée, étant tous les
Frères et Sœurs des mêmes parents.
Il est évident que, si nous acceptons le principe
du cycle involution-évolution, donc d’une descente de la vie sur terre
(densification de la matière), suivi en toute logique d’une élévation
(libération de la matière), les trois règnes inférieurs nous suivent dans cette
évolution. Ils se trouvent être plus jeunes que nous dans ce processus. Chacun
des règnes évolue constamment et passe par chacun des stades d’évolution. Les
expériences complètent peu à peu les « informations perdues au fil du
temps » en les réveillant.
À notre époque, le simple fait de considérer
l’humanité comme une seule espèce, n’est pas chose facile. Valoriser de manière
égale, en se prenant comme référence, chaque être vivant en tant que vie
sortant de la même matrice, animé par la même force, fait tout naturellement de
l’Autre un frère. Est-il digne de frapper son petit frère parce qu’il n’est pas
« intelligent » ? Les leçons que peuvent nous donner ces petits
frères sont précieuses, en ce sens que notre espèce humaine est matérialisée
outrageusement, suite à une « glorieuse » ère industrielle. Nous
sommes redescendus beaucoup trop bas ! Et même si ce n’est pas leur rôle,
nos petits frères, à condition que nous les observions plus attentivement,
pourraient nous donner de vraies leçons d’humilité dans des domaines aussi divers
que le réapprentissage de la capacité de vivre sur cette terre sans la piller
et la salir ; la réacceptation des Lois Universelles par leur apprentissage,
etc. Cet apprentissage me paraît tout aussi essentiel que de connaître les lois
gérant un nouveau pays où nous projetons de nous établir. Le seul pays digne de
patriotisme, n’est-il pas la Terre ?
Au moment où
l’être donne la parole à son cœur, ni plus ni moins qu’aux autres l’entourant,
il s’intègre comme individualité différenciée à une chaîne sacrée de vie
reliant tous les êtres vivants. Il est évident que de la notion d’individualité
découle d’une place propre à chacun de nous. La place acceptée demande à chacun
de la tenir dans la dignité, la continuité et l’humilité. L’Amour-Vie est le
moyen absolu de communiquer. La communication EST liaison par essence ; la
liaison complète et non retenue entre deux êtres dans le contexte d’un échange
consenti. La Vie vient d’un échange ou si vous préférez de l’échange de deux
êtres opposés et différenciés, émanant d’un seul être. La Vie n’est en aucun
cas limitée à la matière physique.
La répulsion face à une relation potentielle
n’est rien d’autre que la négation du principe de vie. Par contre,
l’utilisation de l’intellect correctement dirigée par le cœur nous permet la
fructification triple et la glorification de la vie. Le cerveau devient ainsi
un émetteur-récepteur d’une puissance considérable !
Jean-Christian Balmat
J'ai besoin de textes comme celui-ci et je ne pense pas être la seule. J'ai besoin de tracer un chemin dans lequel je me sens autonome et dans lequel chaque élément de la Vie a sa place et sa valeur.
RépondreSupprimerTant mieux, c'est un plaisir et un honneur!
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