jeudi 8 novembre 2012

Sagesse du Milieu: Le Combat du Magicien Blanc et du Magicien Noir (3ème partie)


Le Magicien Gris


Le magicien gris est celui qui prend conscience de son pouvoir d’action sur l’autre, de son magnétisme. A force d’apprendre à se connaitre intérieurement et se retrouve devant le fameux « to be or not to be », devant le choix. Ce choix, que les chrétiens appellent la tentation, le pose devant le choix de faire bien ou de faire mal.
S’ensuit une période de tiraillement vécue souvent comme des tortures morales horribles. Comment va-t-il utiliser son pouvoir ? Pourquoi faire le bien alors que certains congénères font pire qu’il ne pourrait faire ? Etc.
Durant cette période, il prend peu-à-peu la mesure de son pouvoir de décision et en use, pour le meilleur et pour le pire. A mesure qu’il en prend conscience, son pouvoir personnel se décuple avec des conséquences personnelles qui augmentent proportionnellement.
Puis un jour, face à ses propres responsabilités il choisit de se consacrer au bien ou au mal par choix, parce qu’il le décide en âme et conscience.



Le Magicien Blanc


Le magicien blanc est l’être humain qui, au stade précédent, a choisi le bien et s’y consacre par choix personnel.
Celui-ci utilise alors ses dons pour le bien d’autrui, celui de la société. Il insuffle l’espoir, le positivisme et le bien dans les relations qu’il établit sans se mettre au centre de celle-ci mais au contraire en s’oubliant au profit de la cause qu’il a choisi de défendre.
Avant de devenir Merlin, le magicien blanc prend l’apparence de la voisine qui vous dit bonjour en souriant tous les matins, de la personne qui s’agenouille pour vous aider lorsque votre cabas se déchire, du professeur qui aide en dehors de ses heures de travail car il croit en celui à qui il la donne.
Le magicien blanc est celui qui lorsque vous le rencontrez fait apparaître le ciel bleu alors que les nuages noirs et la tempête était en vous, maltraitant votre cœur et vous empêchant de penser. Il n’a pas d’âge précis, encore moins un sexe ou une race définie mais une foi dans le bien que rien d’extérieur ne peut ébranler.



Conclusion


Loin de la science exacte, la magie s’adresse à la partie humaine de l’Être. Avant tout la magie est affaire de cœur et de connaissance de l’Homme-Intérieur. Chaque être peut s’il le veut rendre magique ses relations en les illuminant : le bonheur, la joie et la bonté ainsi offerts lui seront rendus au centuple.




                                                                                     Jean-Christian Balmat


Depuis 1991, l’école de la Sagesse du Milieu vous propose :
·        Formation Modulaire
·        Cours de Gymnastique Énergétique
·        Cours de Méditation Évolutive
·        Séminaire Bien-Être
·        Cours d’Introduction
·        Conférences Gratuites
·        Cours de Géobiologie


Sagesse du Milieu: Le Combat du Magicien Blanc et du Magicien Noir (2ème partie)


Le cœur du conflit


Le conflit du Magicien Blanc et du Magicien noir est le symbole du combat intérieur de l’être humain face au choix qu’il a de diriger ses actions émotionnelles dans le bien (le plaisir, le partage qui apporte à l’individu et à son environnement, qui a pour effet de libérer l’être humain de ses limites humaines) ou le mal (la douleur, l’accaparation de l’énergie de l’individu et celle de son environnement, qui enferme l’être humain dans un cycle lui supprimant peu-à-peu sa liberté de choix).
Le vrai pouvoir de l’Homme est sa connaissance qui, lorsqu’elle se développe lui permet de s’élever au-dessus de celui qui l’ignore peu importe le domaine dont on parle. Dans toutes les structures sociales humaines, il existe une hiérarchie dans laquelle tout individu veut naturellement évoluer.
En fait on pourrait dire schématiquement que l’être humain est relationnellement au milieu de trois échelles :
·         Haut-bas : hiérarchie des structures sociales auxquelles il appartient.
·         Antérieur-postérieur : les descendants et les ascendants.
·         Droite-gauche : les personnes avec qui il partage la même position. Les « frères et sœur » qui sont « compatibles » entre eux.
Le contexte de la magie nous parle de la « connaissance des mystères du cerveau droit » : omniscience, omnipotence, télépathie, télékinésie, intuition, prémonition, claire audience, clairvoyance, claire sentience, magnétisme thérapeutique, etc. Ces connaissances qui nous paressent inatteignables sont pourtant à moindre mesure présentes à l’état de germes dans l’être humain.



Petite magie quotidienne


En effet, chacun de nous commence sa vie dans une famille et manifeste sa « magie » en parvenant plus ou moins à manipuler son environnement afin que ce dernier lui soit favorable : l’enfant qui obtient une glace en insistant, la petite fille qui en « faisant craquer » son père est dispensée de sa tâche, le petit garçon qui dans son jeu avec ses copains de quartier devient le roi de ceux-ci servit par ceux qui deviennent ses vassaux. Ces jeux nous forment à développer notre pouvoir sur les autres ou notre impuissance (source de futures frustrations).
Les pouvoirs d’attendrir, de charmer, de conviction, de monopoliser l’attention se développent avec l’adolescence. Cadrer en direction d’objectifs sains, ces pouvoirs nous amènent à transcender nos limites pour atteindre la maîtrise d’un domaine. La « magie quotidienne » consistant à obtenir symboliquement des cieux l’objet de nos désirs.
Cette magie-là est la science qui s’adresse à notre subconscient et nous permet par des méthodes comme l’autohypnose, l’auto-motivation, la méditation de nous conditionner à atteindre des objectifs en travaillant consciemment sur la perception que nous avons du monde et de nous-mêmes.



La magie appliquée sur l’autre


Lorsque la magie est projetée sur l’autre elle devient manipulation. La manipulation s’étend de la petite influence jusqu’à la prise de contrôle de l’autre.
La manipulation peut être positive quand elle sert dans la vie quotidienne à pousser sainement l’autre en qui on croit à transcender des limites qu’il croit insurmontables, par exemple : l’éducation des parents et des professeurs qui amène l’enfant à la connaissance ; la thérapie qui redonne l’espoir.
La manipulation à son pendant négatif qui se manifeste au travers du jeu relationnel pervers qui consiste à : «  si tu m’obéis, je te récompenserai largement, par contre si tu me désobéis, je vais te punir », la relation toxique ou pire « sans moi tu n’es rien » ou la dépendance affective.
L’un et l’autre sont affaire de perception du monde par ce que l’on appelle le subconscient. Sachant que l’être humain ne peut donner à l’autre que ce qu’il a lui-même, la magie quotidienne dépend grandement de la propre perception du monde qu’il projette sur l’autre.



Le Magicien Noir


Le magicien noir est la partie de l’être humain qui veut faire de l’autre sont jouet, sa chose, la projection de lui-même dans un autre corps.
Le magicien noir qui le fait inconsciemment est souvent frustré par son petit pouvoir, sa vie médiocre et les liens affectifs qui se sont transformés depuis longtemps en chaînes. Il génère par son action :
·         la relation toxique, conditionnelle qui oblige l’autre à se plier à ses exigences durant la relation. Il récompense quand on lui obéit et punit lorsqu’on lui désobéit.
·         le vampirisme énergétique par lequel il prive l’autre de sa liberté en se rendant indispensable en utilisant la peur par exemple.
·         Le dénie de la personnalité de l’autre qui peu à peu détruit l’estime que ce dernier à de lui-même.
·         La prise de contrôle totale de l’autre durant lequel il s’approprie le cerveau et le cœur de l’autre en parvenant à en faire un automate-perroquet.

Le magicien noir est en fait une personne qui dépend des autres pour être quelqu’un et qui parvient par son machiavélisme à faire croire à ses victimes le contraire. Son action avilit l’être humain qui la subit en le privant un peu ou beaucoup de son libre-arbitre et de sa liberté individuelle. Il agit sur une personne mais peut le faire sur des foules entières et mêmes des pays entiers ; l’histoire nous l’a malheureusement prouvé.




                                                                                     Jean-Christian Balmat


Depuis 1991, l’école de la Sagesse du Milieu vous propose :
·        Formation Modulaire
·        Cours de Gymnastique Énergétique
·        Cours de Méditation Évolutive
·        Séminaire Bien-Être
·        Cours d’Introduction
·        Conférences Gratuites
·        Cours de Géobiologie


Sagesse du Milieu: Le Combat du Magicien Blanc et du Magicien Noir (1ère partie)


Introduction


Dans l’imagerie populaire, le magicien est la personne qui parvient à manipuler la réalité par l’entremise de pouvoirs surnaturels relevant de la connaissance de lois inconnues par les sciences exactes.
Le mot français « magie » provient du latin « magia » lui-même issu du grec « mageia » signifiant « religion des mages perses ». En vieux perse, le terme « mag » signifie « science sagesse ». On trouve pour la première fois ce mot gravé en 515 av. JC. A cette époque les mages perses forment la classe sacerdotale.
Idéalement, la magie est la connaissance des principes et de la voie par laquelle l’omniscience et l’omnipotence de l’Esprit et son contrôle sur les forces de la nature peuvent être acquises par l’individu.
L’histoire de notre culture est parsemée de magiciens célèbres (entre autres exemples : Simon le Magicien qui « concurrence » Jésus-Christ en personne ; Merlin, magicien bénéfique qui permit la naissance d’Arthur, les Trois Rois Mages) sans oublier les druides de nos ancêtres celtes.
Le magicien et le druide sont censés être tout-à-tour ministre du culte, philosophe, gardien du Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi et de la classe guerrière.
Pour résumer, le magicien est l’intercesseur entre l’homme (le roi) et son Dieu en maîtrisant l’art occulte qui lui permet d’une part de produire des effets magiques sur les choses, les êtres vivants ou les situations par des techniques, des préparations et incantations connues de lui seul.
Le magicien possède une connaissance qui s’oppose à celle du scientifique. Son savoir est tombé en désuétude à mesure des avancés des sciences exactes et l’enseignement de celles-ci au plus grand nombre.
Le magicien moyenâgeux occupe socialement la même place que le chaman (voyant-guérisseur, guérisseur, homme-saint) amérindien, africain, aborigène ainsi que toutes les cultures dites (abusivement) « païennes ».
Bien avant Freud ils interprètent les songes, ils possèdent des connaissances astronomiques et astrologiques qui leur permettent de présider des grandes cérémonies aux solstices et aux équinoxes. Ils bénissent les récoltes en les protégeant des « colères du ciel ». Ils guident les rois et procèdent aux rites funéraires.
Bien plus qu’un accessoire culturel, le magicien représente dans notre inconscient collectif la partie magique qui a le pouvoir de changer le destin, d’agir en pleine conscience sur le Monde, sur l’environnement social…en bien ou en mal. La magie nous parle entre autre chose de notre magnétisme animal, celui avec lequel on charme…ou l’on maudit l’autre en agissant hors du champ de conscience habituel.



Le Magicien moderne


A quoi peut bien servir un article sur les magiciens ? Pas à grand-chose si le but était de vous raconter pour la millième fois l’histoire des Rois Mages ou de Merlin.
Mon objectif est d’utiliser l’archétype qu’il représente : l’intercesseur qui interprète les signes de Dieux avec son intuition. Ou en d’autres termes, l’être humain qui se met au diapason de l’Esprit avec son cerveau droit, l’aspect émotionnel de son système nerveux.
Le magicien en vous, est cette partie qui au-delà du visible (du plan physique) agit sur son monde avec ses émotions, ses pensées et ses croyances. Au-delà de l’image d’Epinal, chacun de nous est un peu magicien.
Traditionnellement, le magicien est l’être humain qui est parvenu à maîtriser et harmoniser son corps, son cœur et son esprit. Cette trinité unifiée est symboliquement la clef et la Nature (triple elle aussi) est la serrure. L’interaction consciente entre les deux est la magie.
A chaque fois qu’un être humain entre en relation avec un congénère, un animal, une plante, un minéral mais aussi une émotion ou une pensée (égrégore) il créé un lien. S’il le fait en pleine conscience, il fait de la magie.
En effet, dans une relation entre deux êtres, il se créé logiquement un lien qui les relie selon un principe dualiste. Ce lien peut passivement être vécu ou alors être activé par la volonté de l’un ou l’autre des protagonistes.
Ce lien est la troisième composante d’une relation et peut être changée par l’action consciente sur la qualité et la quantité. Chaque être humain le vit tous les jours depuis l’enfance en agissant volontairement sur certains liens relationnels qui sont comme la toile d’araignée de son monde émotionnel.
Cette action consciente est vécue par tous mais souvent évaluée inopérante. Trop souvent notre éducation valorise l’apparence de la relation et son cortège de conventions sociales propres à chaque famille, groupe, nation, etc.
Cependant la forme, l’apparence n’est pas le fond et définit encore moins la nature du lien.
Le fond est la raison pour laquelle l’être humain établit, entretiens ou coupe des liens relationnels. Ces liens, bien qu’invisibles lui permettent de vivre, de le rester et de se développer idéalement : la double relation[1] avec ses parents lui permet de se développer à leurs côtés, le temps qu’il arrive à maturité ; le lien qu’il établit avec un professeur lui permet d’acquérir une connaissance précise ; le lien avec son employeur lui permet de faire un troc vital, son travail contre un salaire défini.
Le fond et l’apparence sont les pôles opposés de la relation. Ils sont en interaction en permanence et dépendent l’un de l’autre en s’influençant constamment. Leur tension génère la nature de la relation à l’image d’une ampoule classique à l’intérieur de laquelle le filament s’illumine entre les deux pôles.
Les liens relationnels tissent une toile qui relie tous les êtres humains entre eux d’une façon directe ou indirecte. Le fond remplit son rôle vital et nutritif, la forme permet d’entretenir le lien. L’être humain peut prendre conscience des liens qu’il a établi, de leurs rôles (fonctions, utilité) par la psychothérapie et la psychanalyse. Il peut ainsi choisir de maintenir un lien ou non, utilisant en général des notions telles que, plaisir-douleur, apports-pertes pour évaluer ses relations.
La nature de la relation correspond à la qualité et la quantité de charge affective que l’être humain place dans chaque lien activement.
Très schématiquement, il peut :
·         Insuffler dans la relation du bon, du positif, de l’ouverture, du don de soi, de l’altruisme, de la droiture, du courage, de la bienveillance, de la politesse, de la sincérité, de l’honneur, loyauté, etc.
Ou
·         Souffler dans la relation du mal, du négatif, de la fermeture, de l’égocentrisme, sournoiserie, de la lâcheté, de la malveillance, de l’impolitesse, de l’inconvenance, de la honte, de la traitrise, etc.

La plupart du temps l’être humain ne se rend pas compte qu’il teinte toutes ses relations émotionnellement. En bien ou en mal, il agit en potentialisant au mieux la relation et la rend positive ou alors il l’inhibe en la péjorant.


                                                                                     Jean-Christian Balmat


Depuis 1991, l’école de la Sagesse du Milieu vous propose :
·        Formation Modulaire
·        Cours de Gymnastique Énergétique
·        Cours de Méditation Évolutive
·        Séminaire Bien-Être
·        Cours d’Introduction
·        Conférences Gratuites
·        Cours de Géobiologie





[1] Les parents étant les représentants du Tao, de l’énergie féminine de la Terre et de l’énergie masculine du Ciel se mariant en l’enfant.